Accents d'Europe

Les revers - et les projets - de Tesla en Europe

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Une attaque a mis le site de l'usine allemande de Tesla à l'arrêt le 5 mars 2024, alors que la contestation gronde contre l'extension du site.

La gigafactory allemande de Tesla, à Grünheide, produisait environ 5.000 véhicules par semaine en 2023.
La gigafactory allemande de Tesla, à Grünheide, produisait environ 5.000 véhicules par semaine en 2023. © Ebrahim Noroozi/AP
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Tesla : déboires en Allemagne...

Entre les mouvements sociaux en Scandinavie, une production en deçà des objectifs et l'incendie criminel qui a coupé l'alimentation électrique du site allemand, Tesla accumule les déboires. L'attaque de Grünheide a été revendiquée par des activistes d'extrême gauche. Elle intervient alors qu'une petite centaine de militants écologistes occupent depuis jeudi dernier (29 février 2024) la forêt attenante à l'usine Tesla, qui doit être déboisée pour l'extension du site. Reportage, Delphine Nerbollier.

... et projets en Italie

Des discussions sont en cours entre Rome et le constructeur américain… Le gouvernement souverainiste italien serait prêt, en effet, à revoir son modèle protectionniste, pour répondre à ses objectifs de production automobile, et ouvrir la Botte aux concurrents du géant Stellantis, unique constructeur aujourd'hui dans le pays. Les précisions de Blandine Hugonnet.

 

 

Réfugiées d'Ukraine 

Elles sont originaires de Kiev, de Dniepro ou de l’ouest de l’Ukraine, et vivent aujourd’hui en Hongrie. Elles y travaillent pour des entreprises ukrainiennes qui les ont relocalisées à Budapest, ou pour des firmes internationales. La Hongrie n'est pas réputée pour son soutien inconditionnel à la Russie, Viktor Orban, a souvent entravé les initiatives de l'UE contre la Russie. Cela n'empêche pas ces réfugiées d'être heureuses à Budapest, ni de souffrir de leur éloignement, aussi, toutes les semaines, elles se réunissent pour chanter. Reportage, Florence Labruyère.

 

En un mot :  «Aile Kurumu», l'institution de la famille

En Turquie, l'expression n'a jamais été aussi présente dans le discours officiel que ces dernières années.  Dans la bouche du président Recep Tayyip Erdogan, ces deux mots sont devenus le symbole d'un discours de haine totalement décomplexé à l'égard des minorités sexuelles.

Le rejet de l'homosexualité a été l’un des grands thèmes de la campagne du président Erdogan pour sa réélection l'an dernier (2023), et à quelques semaines des municipales du 31 mars, le pouvoir reprend les minorités sexuelles pour cible. Les explications d'Anne Andlauer.

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