Accents d'Europe

Le grand moment européen des petits partis satiriques

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Ils ont des noms à dormir debout. Le parti du poulet diabolique en Suède, le parti du rajeunissement éternel en Allemagne ou le parti Ne votez pas pour nous en République Tchèque... les petites listes entendent bien se faire voir lors de la campagne pour les élections européennes. Une occasion unique puisqu’aucun parrainage n’est nécessaire. 

Une affiche électorale du parti Die Partei (parti satirique) à Chemnitz, le 12 août 2019. On peut y lire: «La Saxe, vous avez des droits», un jeu de mots qui signifie que la Saxe a des activistes de droite. (Image d'illustration)
Une affiche électorale du parti Die Partei (parti satirique) à Chemnitz, le 12 août 2019. On peut y lire: «La Saxe, vous avez des droits», un jeu de mots qui signifie que la Saxe a des activistes de droite. (Image d'illustration) © REUTERS/Hannibal Hanschke
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En Hongrie, c’est le parti du chien à deux queues. Une formation satirique qui entend bien dénoncer la corruption du régime Orban au pouvoir depuis presque 15 ans. L'une de ses têtes de liste est une enseignante figure de proue des manifestations massives de ces dernières années. On rit beaucoup dans ce parti, mais leur combat n’est pas pour autant une blague. Reportage à Budapest de Florence La Bruyère. 

À noter qu’il y a actuellement quatre élus du parti pirate au Parlement européen. 

L'ascension de Vox en Espagne

On rit beaucoup moins en Espagne où le parti d’extrême droite Vox, troisième force politique du pays espère bien faire mieux qu’aux dernières élections européennes. La jeune formation compte déjà trois eurodéputés, mais elle espère le ralliement de nouveaux électeurs qui vont de la droite traditionnelle aux nostalgiques de Franco. Reportage à Madrid de Romain Lemaresquier.  

Et on prend de la hauteur avec Alberto Alemanno, grand spécialiste de l’Europe, professeur de droit à HEC Paris et titulaire de la Chaire Jean Monnet en droit européen. 

À rebours des discours alarmistes sur l’Union européenne, lui préfère mettre en avant les grandes avancées du Parlement au cours des dernières années. Juliette Gheerbrant est allée le rencontrer.  

L'Europe vue d'ailleurs

Et on terminera par un regard, celui d’un citoyen du monde qui nous dit comment il voit notre Europe.  

Aujourd’hui, c’est un philosophe du Gabon, qui témoigne. Victor Mouanga Mbandinga a travaillé une dizaine d’années en France, aujourd’hui le septuagénaire regrette que l’UE ne s’affranchisse pas plus des États-Unis. C’est ce qu’il a expliqué à Libreville à notre correspondant Yves-Laurent Goma. 

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