Accents d'Europe

7 octobre : les retentissements du conflit en Europe

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Un an jour pour jour après le massacre opéré par le Hamas en Israël, 97 otages sont toujours détenus à Gaza, parmi eux seuls 63 seraient encore en vie. L’attaque terroriste la plus meurtrière sur son sol depuis la création de l’État d’Israël a fait 1 205 morts, dont 805 civils. La riposte du gouvernement Netanyahou a conduit au massacre de près de 42.000 civils à Gaza et enclenché un conflit qui ne cesse de s’étendre et qui, en Europe, crée tensions et divisions.

Manifestation de soutien à Israël à l'occasion du premier anniversaire de l'attaque du Hamas contre Israël, à Paris, le dimanche 6 octobre 2024.
Manifestation de soutien à Israël à l'occasion du premier anniversaire de l'attaque du Hamas contre Israël, à Paris, le dimanche 6 octobre 2024. AP - Louise Delmotte
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Proche-Orient :

Les hommages aux victimes du 7 octobre se sont multipliés aujourd’hui et ce week-end à travers l’Europe, alors que le conflit ravive, depuis un an, l’antisémitisme. Dans une étude de juillet dernier (2024), l’Agence européenne des droits fondamentaux évoque une augmentation spectaculaire du nombre d’incidents. Le sujet est particulièrement sensible en Allemagne. Après la Shoah, Berlin a fait de l'existence d’Israël une «raison d'État» et fait partie des alliés les plus fidèles de Tel Aviv. Mais ce soutien quasi-inconditionnel à Benjamin Netanyahou suscite des réserves. Exemple dans les communautés palestiniennes et juive, dans ce reportage de Delphine Nerbollier.

Les appels à la paix se succèdent dans ce qu'on appelle la communauté internationale mais les Palestiniens reprochent aux États-Unis et à l'Europe leur passivité, et plus encore la poursuite du commerce d’armes avec Israël. En Espagne, l'un des rares pays de l'UE à avoir reconnu l'existence d'un État palestinien, des manifestations sont régulièrement organisées pour le dénoncer. C’était encore le cas à la veille des commémorations du 7 octobre. Elise Gazengel.

 

Économie et logement :

Dans les capitales européennes, il devient de plus en plus difficile de trouver un toit à prix abordable. Le nombre de personnes mal logées, ou sans abri, ne cesse d’augmenter. Et cette crise touche au premier chef les Irlandais. À Dublin, chaque mètre carré disponible suscite des convoitises et des idées... jusque dans les jardins des pavillons, où l’on vit apparaitre des Seomrai. Pour tout savoir sur ces nouvelles constructions, les explications de Clémence Pénard.

Le Portugal est également durement touché par la pénurie de logements, surtout locatifs. En moins de 18 mois, les habitants sont descendus 4 fois dans la rue pour dénoncer des logements trop chers et des pouvoirs publics qui ne s'attaquent pas au problème selon eux. Reportage à Lisbonne de Marie-Line Darcy.

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