Accents d'Europe

La grande inquiétude des réfugiés syriens en Autriche

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Tout va très vite en Syrie... Les premières missions diplomatiques européennes sont déjà de retour à Damas. Sur le sol européen et turc, c'est une autre histoire. Alors qu’on a compté à peine 8 000 réfugiés à la frontière turque, de retour vers la Syrie, les différents gouvernements annoncent suspendre l’examen des demandes d’asile. En Autriche, le gouvernement annonce même des expulsions. Ce qui terrifie bien sûr toute la communauté syrienne qui a trouvé refuge dans le pays. Reportage à Vienne signé Céline Beal.

Les migrants syriens attendent de traverser la Syrie, après la chute du président syrien Bashar el-Assad, à la porte frontière de Cilvegozu, dans la province de Hatay, en Turquie, le 11 décembre 2024.
Les migrants syriens attendent de traverser la Syrie, après la chute du président syrien Bashar el-Assad, à la porte frontière de Cilvegozu, dans la province de Hatay, en Turquie, le 11 décembre 2024. REUTERS - Dilara Senkaya
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De nombreux pays comme l’Allemagne, la Suède, le Danemark, la Belgique ou la France ont aussi annoncé suspendre l’examen des demandes d’asile, même si personne n’a parlé d’expulsion. Comment le comprendre ? Les explications de Camille Le Coz, chercheuse et directrice associée du Migration Policy Institute.

Les étudiants serbes manifestent contre la corruption

Un tiers des universités serbes sont désormais bloquées par des étudiants en colère. Des étudiants qui ont rejoint le vaste mouvement de protestation qui secoue le pays depuis des semaines. Depuis que le mois dernier, le toit de la gare de Novi Sad, qui venait d’être rénové à grands frais, s’est écroulé, faisant 15 morts. Un drame qui illustre, selon les manifestants, l’incompétence et la corruption du gouvernement populiste d’Alexsandar Vucic. 65 millions d’euros avaient été dépensés pour des travaux réalisés par des entrepreneurs chinois. Aujourd'hui, les manifestants demandent des comptes. C’est le reportage de Louis Seiller.

Le régime de Belgrade espionne ses opposants

Le gouvernement serbe, utilise des logiciels espions pour surveiller ses opposants : des militants écologistes, des défenseurs des droits humains et des journalistes. C'est ce que révèle une enquête d'Amnesty International. Et d'après l’ONG, il ne s'agit pas de quelques cas isolés, mais d'une plus large campagne de surveillance secrète ; le rapport s'intitule « Une prison numérique », et il nous donne un aperçu de l’ampleur de cette surveillance d’État. Juliette Gheerbrant.

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