En Biélorussie, la prison brise les opposants politiques
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Le 21 mai a été décrété par l'opposition biélorusse Journée des prisonniers politiques. C'est un 21 mai, en 2021, que le premier prisonnier politique est mort en prison en Biélorussie. Il s'appelait Vitold Ashurak.

En Lituanie, le soutien aux prisonniers politiques biélorusses
La mort d'un 8è prisonnier politique en prison en Biélorussie a été confirmée ce 21 mai. Il s'appelait Valiantsin Shtermer et avait été condamné à 5 ans de prison en 2023 pour avoir critiqué l'agression de la Russie contre l’Ukraine. 5 ans après l'élection présidentielle frauduleuse et les manifestations réprimées dans la violence, il y a encore 1.200 prisonniers d'opinion dans les prisons de Biélorussie. Selon les témoignages d’anciens détenus, et selon l'organisation Viasna qui les défend, ils subissent en détention des tortures psychologiques et physiques. Ceux qui sont libérés trouvent parfois refuge de l'autre côté de la frontière, en Lituanie. Reportage à Vilnius de notre correspondante Marielle Vitureau.
Le choix musical de Vincent Théval : Forever Yung du Suédois Yung Lean.
En Suède, le succès de la « Slow TV » se confirme : 7 ans après son lancement, le programme la Grande Migration des Élans cartonne. Pendant 3 semaines, des millions de téléspectateurs ont à nouveau vécu au rythme de la nature en suivant en direct 24h sur 24h, 7 jours sur 7, le périple des troupeaux d'élans qui rejoignent leurs pâturages d'été. Pas de voix off, pas de commentaires, pas d'êtres humains ; c’est la définition de cette « slow télé », un concept dont le succès repose en partie sur un profond besoin de ralentir. Mais qui s'accompagne désormais de groupes de fans sur les réseaux sociaux. Notre correspondante à Stockholm s'est penchée sur le phénomène. Reportage, Ottilia Ferey.
Entretien avec Guënaelle Gault, directrice de l'Obsoco pour qui le succès de la Slow TV en Suède n'est pas une surprise : de plus en plus d'Européens expriment un sentiment de saturation vis-à-vis de l’actualité et de la surexposition aux réseaux sociaux. En France, 54% de la population disait souffrir de « fatigue informationnelle » selon l'expression consacrée par l'étude menée fin 2024, pour la deuxième fois, par la Fondation Jean-Jaurès et l’OBservatoire SOciété et COnsommation.
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