Construire un environnement médiatique favorable aux femmes: par où commencer?

9%, c’est le pourcentage de femmes sollicitées pour leurs expertises par les médias, selon des études menées par l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (Ipao), en 2020, au Mali, au Niger et au Sénégal. L’existence d’une expertise féminine est pourtant très présente. Le constat est pourtant là : elles représentent plus de la moitié de la population, mais sont presque invisibles dans les contenus médiatiques.

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Résultat :  les images stéréotypées restent ancrées dans l’inconscient collectif et figent la place des femmes dans la société africaine. Comparé à leur poids démographique dans la plupart des pays africains, le nombre de femmes vues et entendues dans les médias demeure faible. D’autant plus qu’elles ne sont que rarement représentées en tant que décideuses.

D’où l’importance du rôle des médias, premiers passeurs d’informations, étant ainsi à même de faciliter l’accès des femmes au sein du débat public.

Parallèlement, pour pallier les médias traditionnels, des jeunes sont à l’initiative d’espaces d'expression, facilitant le dialogue inclusif entre citoyens, représentants de la société civile et autorités. Illustration au Mali avec Tenin Samake, fondatrice du média féminin et féministe womanager, ou encore Alice Djiba, créatrice de Infoelles, un site d'information pour promouvoir l'action des femmes dans les médias.

Invités fil rouge :

- Birame Faye, coordonnateur régional Média à l'Institut Panos

- Mariam Selly, journaliste RTS, ancienne directrice des Programmes.