Comment venir à bout du chômage de masse des jeunes Nigériens?
Publié le :
Au Niger, environ 500 000 jeunes entrent sur le marché du travail chaque année. Pour beaucoup, cette entrée est synonyme de chômage ou d’activités dans l’économie informelle. En cause ? L’orientation des étudiants vers les filières générales, peu adaptées au marché du travail local. Les filières techniques à l’instar du bâtiment de l’agriculture, ou celles technologiques comme le numérique sont trop souvent délaissées.

Autre problématique majeure : les universités et autres centres de formation ainsi que les programmes sont restés figés depuis une dizaine d’années. Les sciences humaines et sociales sont celles qui attirent le plus d’étudiants dans un monde dominé par le digital et l’intelligence artificielle.
Résultat : il y a un fort taux de chômage au sein de la communauté des jeunes diplômés. Quelles sont les pistes de solutions envisagées pour inverser la tendance ? Comment limiter et réduire l’inadéquation professionnelle sur le marché du travail au Niger ?
Invités :
- Ibrahima Oumarou, économiste-planificateur, expert Système d'Information du Marché du Travail (SIMT)
- Ibrahim Nahantchi, directeur général de l'Agence nigérienne pour la Promotion de l'Emploi
- Idrissa Tambari, consultant en stratégie sur les programmes d’engagement des jeunes
- Abdoul Rachid Dangali, jeune entrepreneur, fondateur d’un cabinet de formation de gestion d’affaires, Kingsman Consulting.
- Lamine Moulaye Maïga, étudiant et entrepreneur.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne