1996. Mathieu Kérékou surprend la Communauté internationale en remportant très démocratiquement l’élection présidentielle, cinq ans après son éviction du pouvoir. Cette fois, l’ancien marxiste-léniniste devient le chantre de la démocratie à l’occidentale et s’engage à respecter les institutions. Dans la foulée, il nomme un Premier ministre, Adrien Houngbédji, candidat malheureux arrivé à la 3ème place au 1er tour du scrutin.
