Olivier Faure, le chef des socialistes, a prévenu dimanche dernier (26 octobre 2025) : d’ici la fin de la semaine, «nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas». À l’Assemblée nationale, les débats sont houleux sur le budget de l’État 2026 - alors que le sort du gouvernement de Sébastien Lecornu dépend de ce texte. Depuis plusieurs semaines, les appels à convoquer des législatives anticipées se multiplient en France. Certains - y compris Édouard Philippe, longtemps un compagnon de route d’Emmanuel Macron - demandent même une élection présidentielle. Mais le résultat ne risque-t-il pas d’être le même qu’aux précédentes élections, avec un chef d’État sans majorité parlementaire ? À quelles conditions un scrutin peut-il mettre fin à la crise ? D’autres voies sont-elles possibles ?

Pour en débattre :
- Marine Fleury, maitresse de conférences en Droit public, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
- Erwan Lestrohan, directeur conseil à l’Institut de sondages Odoxa.
- Gérard Courtois, ancien directeur éditorial du Monde. Il est l’auteur notamment de « La Saga des élections présidentielles », éd. Perrin, Prix du livre Politique 2025.
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