Afrique, Océan indien, Pacifique: que peut la COP26 face à la montée des eaux?

Le patron de l'ONU appelle à « sauver l'humanité » et à arrêter de « creuser nos propres tombes ». Antonio Guterres s'est exprimé ce matin (1er novembre 2021) à Glasgow, en Écosse, où se tient actuellement un rendez-vous crucial pour l'avenir de notre planète : la COP26. Près de 120 chefs d'État et de gouvernement sont sur place.

Saint-Louis, ancienne capitale du Sénégal, entre rivière et océan, souffre de l'érosion de ses côtes (décembre 2015). ©Dani Salv__ /VW PICS/UIG via Getty Images

L'objectif affiché est clair : prendre des engagements pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. Un programme ambitieux mais nécessaire, selon les climatologues. En effet, le temps presse. À la faveur du réchauffement de notre planète, le niveau des eaux monte et menace directement les populations. Un phénomène qui s'observe en Afrique, dans l'océan Indien ou encore dans les îles du Pacifique. Comment expliquer la vulnérabilité de ces territoires ? Que peut la COP26 face à cette inévitable course contre la montre ?

Décryptage avec :

- Melinda Noblet, consultante indépendante, spécialiste des impacts des changements climatiques, de la vulnérabilité et de l’adaptation en Afrique, auteure de la partie Sénégal de l’article «Changements climatiques, changements du littoral et évolution de la vulnérabilité côtière au fil du temps : comparaison de territoires français, canadien et sénégalais»

- Alexandre Magnan, chercheur à l’IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales), spécialiste de l’adaptation des littoraux au changement climatique (notamment des îles du Pacifique et de l'océan Indien), auteur du GIEC.