Trois policiers sont jugés depuis hier (9 janvier 2024) devant la Cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour l’interpellation violente, en 2017, à Aulnay-sous-Bois de Théo, un jeune homme gravement blessé lors de l’intervention. Demain jeudi (11 janvier 2024), c'est une autre affaire de brutalité policière qui sera traitée cette fois par le Tribunal correctionnel de Lyon : un commissaire divisionnaire va être jugé pour « complicité de violence par une personne dépositaire de l'autorité publique ».

Il est accusé d'avoir donné des ordres inadaptés lors d'une manifestation de « gilets jaunes » en 2019, au cours de laquelle une septuagénaire avait été blessée. Ces procédures sont rares : les victimes de violences policières ont le plus souvent du mal à être entendues par la justice. Elles sont pourtant nombreuses : les assauts violents des forces de l'ordre sont devenus la norme lors des manifestations.
Avec notre invité :
Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la Comparaison des polices et auteur de « La police contre la rue », éditions Grasset.
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