Décryptage

Coalition en Afrique du Sud : une alliance contre nature ?

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Le président Cyril Ramaphosa, réélu vendredi (14 juin 2024) par l'Assemblée nationale pour un deuxième mandat devrait être investi mercredi (19 juin) à la tête de l'Afrique du Sud. Pour conserver la présidence, l'ANC, qui n'a obtenu que 40 % des voix aux dernières législatives, a dû négocier un accord de coalition avec des partis rivaux. Pour la première fois en trente ans, le parti hérité de Nelson Mandela partagera notamment le pouvoir avec l’Alliance démocratique.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa prête serment à l'Assemblée nationale lors de la première séance de l'Assemblée nationale suivant les élections au Cape Town International Convention Centre (CTICC), au Cap, en Afrique du Sud, le 14 juin 2024.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa prête serment à l'Assemblée nationale lors de la première séance de l'Assemblée nationale suivant les élections au Cape Town International Convention Centre (CTICC), au Cap, en Afrique du Sud, le 14 juin 2024. REUTERS - Nic Bothma
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Ces deux camps historiquement opposés vont donc devoir s'entendre. Ils devront aussi composer avec une nouvelle opposition cristallisée autour de Jabob Zuma, l'ex-chef d'État devenu la troisième force politique du pays. Lui dénonce un retour des forces de l'apartheid à la tête de l'Afrique du Sud.

Avec notre invité

Francis Kpatindé, ancien observateur de l'ONU en Afrique du Sud, enseignant à Sciences Po Paris. 

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