Décryptage

Emmanuel Macron et la banalisation de l'extrême droite

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Le Rassemblement national est toujours en tête des sondages à dix jours du premier tour des élections législatives. Une situation inédite pour la formation d'extrême droite depuis sa naissance sous le nom «Front national» en 1972.

Photo d'archive : Marine Le Pen et Emmanuel Macron, le 21 avril 2017 après une réunion au palais de l'Élysée à Paris.
Photo d'archive : Marine Le Pen et Emmanuel Macron, le 21 avril 2017 après une réunion au palais de l'Élysée à Paris. © LUDOVIC MARIN/AFP
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Comme en 2017 et en 2022, lorsqu'il s'était retrouvé face à l'extrême droite dans la dernière ligne du scrutin présidentiel, Emmanuel Macron fait appel au sens des responsabilités des électeurs et joue sur la peur que l'arrivée de partis extrémistes à la tête du pays peut provoquer. C'est moi ou le chaos, estime le président. Mais c'est bien sous ses deux mandats que l'extrême droite a le mieux prospéré et que Marine Le Pen a réussi à dédiaboliser son parti. Et dans les sondages, le camp présidentiel se place en troisième position derrière le RN donc, mais aussi derrière le nouveau Front populaire qui réunit une alliance de gauche.

Avec notre invité

Jean-Philippe Moinet, directeur de la Revue Civique, auteur de «Un journal sous influence», aux éditions des Ailes rebelles et ancien président de l’Observatoire de l’extrémisme. 

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