Décryptage

Bangladesh : le pouvoir réprime la jeunesse

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Une forte présence militaire visible encore aujourd'hui à Dacca, la capitale du Bangladesh. Un pays sous cloche après cinq jours de coupure des télécommunications. Décision des autorités à la suite d'un vaste mouvement étudiant. Contre les quotas de recrutements dans la fonction publique. Des rassemblements violemment réprimés par la police. Le bilan reste incertain. 2 500 personnes arrêtées, au moins 174 morts au cours de la pire vague de violences qu'a connu le pays ces dernières années. La Première ministre, Sheikh Hasina au pouvoir depuis 15 ans concentre désormais les critiques de la rue et de la jeunesse.

Des étudiants protestent pour exiger un système basé sur le mérite pour les emplois dans la fonction publique. Dacca, Bangladesh, le 10 juillet 2024.
Des étudiants protestent pour exiger un système basé sur le mérite pour les emplois dans la fonction publique. Dacca, Bangladesh, le 10 juillet 2024. © AFP - MUNIR UZ ZAMAN
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Avec notre invité Jérémie Codron, politologue, spécialiste du Bangladesh.

À écouter aussiMuhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006 : « Le Bangladesh est une prison de 170 millions de personnes »

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