En Sol Majeur vous emmène aujourd’hui en pays berbère, là où l’on raconte l’immigration ouvrière de façon métaphorique, poétique et peut-être politiquement incorrecte. Une partie de ce pays caché se trouve retranché à Mantes-la-Jolie (à 50 km de Paris) chez Raïss El Hadj Bihti, qui a la gentillesse de nous recevoir chez lui, sur une banquette marocaine pleine de charme. Waalech?

Pourquoi vous entraîner sur ces terres ? Parce que ce patrimoine de la culture berbère est aussi précieux que fragile, car peu connu, peu archivé, à l’image de notre invité Raïss El Hadj Bihti, sorte de symbole de la chanson Amazigh qui chante, depuis plus de 50 ans, mais qui n’a jamais voulu faire carrière. Donc l’accueillir sur RFI, c’est un peu immortaliser ce poète troubadour, grand militant du regroupement familial qui, un jour, a écrit Les biens de ce bas-monde, M’ont perdu moi-même. Quand je joue du Ribab, Mon esprit erre autour de la banque, Et se demande combien d’argent elle contient ? Mais Que peuvent les poèmes, pour nous, qui partons?
Les choix musicaux de Raïss El Hadj Bithi
Ahmed Soultan Achkide
Slimane AZEM Madame...encore un verre !
Raïss El Hadj Bihti Poésie amazigh, berbère/ Maroc
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