En sol majeur

Jean d'Amérique, d'Haïti et d'ailleurs

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Ouvrir toutes ses fenêtres et tout son être au chaos du monde : c’est le projet projectile d’un jeune poète venu d’une symphonie assourdissante, celle de Port-au-Prince. Le verbe plein de gueule et de crans d’arrêt, il écrit : À l’aube d’une chanson de canons, viennent bouger quelques bouts de chair gratuite. Cette rue, un plateau où se brise l’aventure du souffle, un couteau qui scinde l’âme d’ici-bas...

Jean d'Amérique.
Jean d'Amérique. © Marie Monfils
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Il pourrait le dire dans une autre langue, mais est-ce que ce serait moins cruel ? Kanno fenk tanmen chante gentan gen bout vyann gratisticherî k ap danse. Riyèl sa yon plato kote souf sispann flannen yon kouto k ap tranche nanm latè beni. Jean d’Amérique est aussi cruel qu’une ruelle haïtienne. Il le prouve depuis Petite fleur du ghetto et tous ses prix littéraires, il le prouve avec son Festival International Transe poétique de Port-au-Prince, il le prouve en forme de long poème romancé, intitulé Soleil à coudre paru c/o Actes Sud et qui sonne joliment en cette Journée internationale de la Francophonie.

Les choix musicaux de Jean d'Amérique

Thugga Shit Ayisyen pa konn jwe,

Melissa Laveaux     Nan fon bwa

 

 

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