En sol majeur

Najah Albukai, les prisons syriennes noir sur blanc

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Une tête bouclée et un mental traumatisé. Un talent pour dessiner et un crayon qu’il aura cher payé dans les geôles de Bachar al-Assad. Lorsqu’il était enfant, il dessinait des animaux et des cow-boys. (Rediffusion du 12 juin 2021)

Najah Albukai.
Najah Albukai. © Sarah Moon
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Après 7 guerres, une révolution syrienne, trois emprisonnements et l’horreur de la torture raffinée au centre 227 de Damas, Najah Albukaï dessine le corps syrien comme personne. À la vue de ces dessins qui témoignent de l’enfer carcéral en Syrie, artistes et humanitaires ont décidé d’accompagner ce travail exceptionnel d’une exposition à la galerie parisienne Fait et cause et d’un livre Tous Témoins, dessins de prison, Syrie, Octobre 2015-Juin 2020 (qui paraît c/o Actes Sud, une co-édition Pour que l’esprit vive). Alors que les 10 ans de la révolution pacifique syrienne viennent de sonner, que le peuple syrien saigne toujours dans l’indifférence générale (presque 400.000 morts) et que Bachar al-Assad vient de s’arroger un énième mandat, En Sol Majeur grave, peint, dessine le Moyen-Orient avec un de ses enfants.

Les choix musicaux de Najah Albukaï

Chanson de berger 

Munir Bachir Ya Hnayina

Baaba Maal Njilou.

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