Géopolitique

La reconnaissance d'un État palestinien: tournant ou symbole vide?

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Benyamin Netanyahu poursuit son jusqu'au-boutisme au Proche-Orient. L'armée israélienne a lancé une offensive terrestre majeure à Gaza-ville visant à expugner le Hamas d'un de ses derniers grands bastions dans la bande de Gaza. Une offensive largement condamnée à l'étranger. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres déplore une situation «moralement, politiquement et légalement intolérable».

Des Palestiniens se rassemblent autour des décombres de la tour al-Ghafari après sa destruction par des frappes aériennes israéliennes dans la ville de Gaza le 15 septembre 2025. (Image d'illustration)
Des Palestiniens se rassemblent autour des décombres de la tour al-Ghafari après sa destruction par des frappes aériennes israéliennes dans la ville de Gaza le 15 septembre 2025. (Image d'illustration) © AFP - OMAR AL-QATTAA
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L'ONU qui, justement, se prépare à un vote crucial à New York sur la reconnaissance officielle de la Palestine, perçue comme un levier de la dernière chance pour relancer une solution diplomatique à deux États, mise à rude épreuve depuis des décennies. Au sein de l'Union Européenne, l'Espagne, l'Irlande et la Slovénie ont reconnu la Palestine en 2024. D'autres pays ont annoncé qu'ils le feraient cette semaine à l'ONU. Parmi eux, des alliés indéfectibles des États-Unis comme le Canada et l'Australie ou des États disposant du droit de véto au Conseil de Sécurité comme la France et le Royaume-Uni

Invité : Adel Bakawan, sociologue. Directeur du European Institute for Studies on the Middle East and North Africa. «La décompositions du Moyen-Orient. Trois ruptures qui fait basculer l'histoire», éd. Tallandier. 

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