Dans les archipels du Pacifique, «il y a un basculement du centre de gravité des relations internationales»
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Cela faisait 57 ans qu'un président français ne s'était pas rendu au Vanuatu, le précédent étant le général de Gaulle. L'archipel était alors sous domination franco-britannique. Le chef de l'État a ouvert son discours de façon remarquée sur l'indépendance du pays face aux ingérences étrangères. N'y a-t-il pas là une forme de paradoxe de la part de l'ancienne puissance coloniale qui a également des ambitions dans la région ? Géraldine Giraudeau, professeure de droit public à l’université de Paris-Saclay et spécialiste des territoires insulaires et particulièrement du Pacifique, revient sur les enjeux de ce dossier pour RFI.
