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Entreprises françaises en Russie: «Le désengagement implique nécessairement une baisse de rentabilité»

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Le constructeur automobile français Renault, publiquement ciblé par le président ukrainien pour ses activités en Russie, a annoncé mercredi soir suspendre immédiatement les activités de son usine de Moscou. Avant cela, TotalEnergies a renoncé à acheter du pétrole et du diesel russes d'ici à la fin de l'année. Confrontées depuis le début de la guerre en Ukraine à la condamnation d'ONG, de partis politiques, et à la désapprobation d'une partie de l'opinion, les sociétés françaises présentes en Russie ont vu la pression monter d'un cran. Pour l’invité de RFI, Éric Dor, directeur des études économiques à l'école de commerce IéSEG à Paris « se désengager brutalement, c’est provoquer une faillite préméditée, ce qui est inégal ».

Le siège de l'entreprise TotalEnergie à Paris (image d'illustration).
Le siège de l'entreprise TotalEnergie à Paris (image d'illustration). © Reuters/Gonzalo Fuentes