Invité international

Face aux incertitudes américaines, l'idée d'une dissuasion nucléaire sert à «rassurer les Européens»

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Ébranlés par le rapprochement entre Washington et Moscou et sonnés par la brutale altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington, les alliés de Kiev ont tenté, dimanche 2 mars, de resserrer les rangs. Invités par le Premier ministre britannique, 15 bdirigeants européens, dont Emmanuel Macron, ont affiché leur engagement à soutenir l'Ukraine et à se réarmer face à la Russie. Répondant favorablement à l'appel lancé par le futur chancelier allemand Friedrich Merz, qui invite l'Europe à se préparer « au pire scénario » d'une Otan dépourvue de la protection nucléaire américaine, le président français s'est dit prêt à « ouvrir la discussion » sur la dissuasion nucléaire européenne. Le décryptage de Camille Grand, directeur du programme Défense au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'Otan.

Le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président ukrainien Volodymyr Zelensky posent pour une photo de famille lors d'un sommet tenu à Lancaster House, dans le centre de Londres, le 2 mars 2025.
Le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président ukrainien Volodymyr Zelensky posent pour une photo de famille lors d'un sommet tenu à Lancaster House, dans le centre de Londres, le 2 mars 2025. AFP - CHRISTOPHE ENA
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