Meurtre dans une mosquée: «Mélenchon ne manifeste jamais quand un chrétien est assassiné»

Trois jours après l’assassinat d’un jeune musulman, Aboubakar Cissé, dans une mosquée du Gard, le meurtrier présumé s'est livré à la police italienne, mais la polémique politique ne retombe toujours pas. L’insoumis Jean-Luc Mélenchon, mais également une grande partie de la gauche, accusent le ministre de l’Intérieur LR Bruno Retailleau « d’alimenter ce climat anti-musulman », rappelant notamment ses propos musclés contre le port du voile dans le sport. Des attaques « indécentes », dénonce l’ancien député Pierre-Henri Dumont, secrétaire général adjoint Les républicains qui accuse Jean-Luc Mélenchon de « communautarisme » et fustige la stratégie LFI qui « fracture la France » en visant « à faire croire aux Français musulmans que la lutte contre l'islamisme signifie une lutte contre l’islam ».

Une marche a lieu devant la mosquée Khadija à La Grand-Combe, dans le sud de la France, le 27 avril 2025, après le meurtre d'Aboubakar, un fidèle tué par plusieurs dizaines de coups de couteau à l'intérieur de la mosquée le 25 avril. AFP - MIGUEL MEDINA

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