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Répression en Tanzanie: «Un tour de vis qui annonce que le pouvoir ne veut pas perdre les élections à venir»

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À un an de l’élection présidentielle, le climat politique se tend en Tanzanie où les deux principaux responsables du parti d'opposition Chadema ont été arrêtés ce lundi matin 23 septembre. Ils appelaient à une manifestation après la disparition et l’assassinat ces dernières semaines de plusieurs de leurs militants. De nombreuses voix dénoncent la politique répressive désormais menée par la présidente Samia Suluhu Hassan, qui s’était pourtant distinguée par des mesures de libéralisation de la vie publique à son arrivée au pouvoir. Entretien avec Jean-Claude Félix-Tchicaya, chercheur au groupe Afrique à l'Institut de prospective et sécurité en Europe.

Le président du principal parti d'opposition tanzanien, Chadema, Freeman Mbowe, réagit alors qu'il est arrêté par la police tanzanienne lors des manifestations pour condamner une série d'enlèvements et de meurtres dans la région de Magomeni, à Dar es Salaam, en Tanzanie, le 23 septembre 2024.
Le président du principal parti d'opposition tanzanien, Chadema, Freeman Mbowe, réagit alors qu'il est arrêté par la police tanzanienne lors des manifestations pour condamner une série d'enlèvements et de meurtres dans la région de Magomeni, à Dar es Salaam, en Tanzanie, le 23 septembre 2024. REUTERS - Emmanuel Herman
Par : Nicolas Sur
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