Haïti : une difficile rentrée scolaire à cause de l’insécurité
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En raison de l’insécurité qui sévit dans le pays, l’année académique 2025-2026 a officiellement débuté seulement le 1er octobre. Cependant, cette date n’a pas pu être respectée dans certaines villes. Un dossier réalisé par Ronel Paul.

Dans la ville des Gonaïves, seules quelques écoles, comme celles de la Congrégation des Clercs de Saint Viateur, ont rouvert leurs portes le 1er octobre. Au Collège de l'Immaculée de Conception, le père Éric Cothière salue une reprise encourageante malgré un climat de peur qui freine encore beaucoup de familles. Environ 60% des élèves étaient présents pour cette première journée marquée à la fois par la joie et la crainte, explique-t-il au micro de Ronel Paul. D’autres établissements, comme l’institution Justin Dévot, ont préféré reporter la rentrée au lundi suivant, par mesure de prudence. Sa directrice, Bertolette Baubrun, appelle parents et enseignants à la vigilance face à l’insécurité persistante. Dans plusieurs communes de l’Artibonite — Liancourt, Petite-Rivière ou encore l’Estère — la situation est encore plus critique : les écoles y restent fermées, sous la menace des gangs. Pour Didier Pierre, directeur adjoint de l’Éducation dans le département, il y a urgence à agir. Les conséquences sont déjà visibles : le taux de réussite au baccalauréat plafonne à 30%. «Nos enfants souffrent beaucoup de cette situation», déplore-t-il, alors que les troubles continuent de paralyser l’éducation dans la région.
Comment obtenir la nationalité américaine sous la présidence Trump
Avec les règles d’immigration plus dures et les politiques d’expulsion de migrants de Donald Trump cette question est devenue de plus en plus importante pour certaines personnes aux États-Unis. Même s'ils disposent d'un titre de séjour, certains migrants sont arrêtés par la police de l’immigration. La nationalité américaine devient donc importante, c’est un sésame pour éviter les ennuis et arrestations mais l’obtenir n’est pas si simple. Il y a de nombreuses conditions à remplir et face à ces tracas administratifs, certaines organisations proposent de soutenir ceux et celles qui demandent la citoyenneté américaine. Reportage dans la banlieue d’Atlanta d’Edward Maille.
Donald Trump s’en prend de nouveau à la sécurité sociale
C’est une information exclusive du Washington Post. L’administration Trump prépare une réforme qui rendrait plus difficile l’accès aux allocations d’invalidité pour les Américains âgés. Le projet supprimerait tout simplement l’âge comme critère d’évaluation de la capacité à travailler. Aujourd’hui, les plus de 50 ans ont davantage de chances d’obtenir ces aides, car l’âge est reconnu comme un frein à la reconversion professionnelle. Selon Jack Smalligan, de l’Urban Institute, une réduction de 10% du nombre de bénéficiaires priverait environ 750 000 personnes de prestations sur dix ans — pour une économie estimée à 82 milliards de dollars.
La réforme serait pilotée par Russell Vought, directeur du Budget à la Maison Blanche, qui avait déjà tenté d’instaurer ces changements lors du premier mandat de Donald Trump. Les partisans de la mesure affirment qu’avec la numérisation du travail, davantage de personnes handicapées peuvent désormais occuper des emplois de bureau, ce qui justifierait un durcissement des critères.
Mais pour les démocrates, c’est une attaque frontale contre la sécurité sociale. Le sénateur Ron Wyden parle de «la plus grande coupe de l’histoire de l’assurance invalidité» et accuse les républicains de vouloir forcer les Américains à travailler jusqu’à un âge avancé.
Le gouvernement brésilien s’inquiète du durcissement de la politique migratoire au Portugal
Une nouvelle loi qui pénalise surtout les Brésiliens, la plus importante communauté étrangère du pays. Selon la Folha de São Paulo, les autorités brésiliennes ont envoyé une délégation à Lisbonne pour tenter de négocier un «traitement différencié» pour leurs ressortissants, au nom de la réciprocité : car, rappelle le quotidien, les Portugais bénéficient au Brésil de nombreux avantages, comme la possibilité d’obtenir la nationalité après seulement un an de résidence.
La nouvelle législation portugaise met fin à la possibilité d’entrer comme touriste pour ensuite demander un permis de séjour sur place. Les démarches devront désormais être faites avant le départ, dans les consulats. La loi restreint aussi la réunification familiale et réserve les visas de travail aux «profils hautement qualifiés».
D’après le journal Público, ce sont justement les nouvelles règles sur le regroupement familial qui inquiètent le plus Brasilia. Pour l’instant, le gouvernement brésilien n’envisage pas de mesures de rétorsion : «il s’agit de ne pas pénaliser les Portugais au Brésil, mais la réciprocité reste sur la table», écrit la Folha de São Paulo.
Journal de la 1ère
Les conséquences de la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu aux Antilles.
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