Dansalou, pour danse et Yanvalou, est une école de danse fondée il y a deux ans par Séphora Drouillard, alors âgée de seulement 19 ans. À travers cette école, la danseuse professionnelle veut révolutionner le secteur de la danse en Haïti. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la jeune femme part du bon pied.

Danser pour émerveiller, mais aussi pour changer. Pour transformer. Et même protester. Danser pour s’affirmer, pour chercher son identité. Pour dire son histoire au monde. Voilà le pari qu’a fait Séphora Drouillard, il y a deux ans. La jeune femme, alors âgée de 19 ans, a fondé Dansalou, une école de danse qui matérialise l’un de ses rêves d’enfant.
C’est dans la rue que la jeune femme a déniché ses premiers danseurs, comme pour rappeler que les perles sont parfois là où l’on ne s’y attendait pas. Aujourd’hui, son école compte plus d’une cinquantaine de personnes qui apprennent à conter leur vie avec des pas de folklore, de danses contemporaines, de hip-hop, d’afro ou de kizomba. Pour Séphora, la danse peut être un instrument de combat contre l’injustice et les inégalités sociales. La danse est porteuse de vie. En ces temps de crise redoublée par le passage d’un tremblement de terre meurtrier, la danse peut être espoir, navette pour échapper aux instants douloureux. La danse peut être un pinceau pour dessiner au rythme de son corps son petit monde de paix.
Dans ce numéro, nous vous conduisons dans la demeure de Fritz Gérald Muscadin, sculpteur à l’écoute de son temps dont les œuvres sont exposées à l’espace culturel Cavea, Valence sur Baise (France) pendant tout le mois d’août 2021.
Musique utilisée : Rony Jolicoeur – Jolies filles de Jacmel.
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