À la Une: «Kagamé, une absence très présente dans les esprits»
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C'est dans le journal Forum des As. Pour ce quotidien, « au lendemain du mini-sommet de Luanda sur l’agression de la RDC par le Rwanda, analystes et commentateurs se perdent en conjectures sur les raisons de l’absence remarquée et remarquable du président rwandais. Agenda caché ? Possible, répond le journal qui s’interroge cependant s’il y aurait plus important dans une journée que la rencontre au sommet pour délibérer sur une question cruciale pour le devenir de la sous-région ». Et de poursuivre plus loin sous la même forme interrogative : « S’était-il agi d’une saute d’humeur ou d’un message adressé à ceux qui l’ont chargé de la mission de déstabiliser l’Est congolais ? Le Rwanda était certes très présent dans la capitale angolaise par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, écrit le journal qui poursuit : mais l’État rwandais a un nom et un seul : Paul Kagamé. Son absence qui demeure présente dans les esprits, constitue l’énigme du communiqué final de Luanda, conclut Forum des As ».
« Accord de Luanda : à retoucher ? »
Le journal La République qui pose cette question s’accorde avec ceux qui pensent qu’« un virus » s’est glissé dans le texte du communiqué final ayant sanctionné les consultations entre les présidents burundais, congolais et angolais, en l’absence de Paul Kagamé pourtant chef d’orchestre de cette énième agression rwandaise de son voisin. Il s’agit d’une différence de traduction entre la version française et la version anglaise. Et difficile de penser qu’il s’est agi d’une simple coquille ou d’une erreur matérielle, explique encore La République. Selon ce journal, « entre ces deux textes, un mot diverge, à savoir la présence des FDLR dans la version anglaise au même niveau que le M23 qui est une demande rwandaise, alors que Kinshasa n’en veut pas. Une erreur qui arrange toutes les parties et rend acceptable et "signable" le texte mais qui remet en cause toute la portée de cet accord », conclut La République.
Jules Alingeti multiplie les gestes de cœur envers l’école Maï Ndombe, son école d’enfance
Le trihebdomadaire AfricaNews, s’est, lui, intéressé à la relation entre un haut fonctionnaire et son ancienne commune de résidence, Matete, dans la ville de Kinshasa. Jules Alingeti multiplie les gestes de cœur envers l’école Maï Ndombe, son école d’enfance, titre ce trihebdomadaire. Pour ce journal, l’inspecteur général des finances en chef s’est souvenu de sa commune de jeunesse. Il a fait réhabiliter à ses frais une école primaire du quartier Maï Ndombe avant de remettre un important lot de fournitures scolaires. Avec cette dotation et le programme de la gratuité de l’enseignement, l’école peut respirer. Une précision livrée par Jules Alingeti dans le journal : « J’ai rendu à la République ce qu’elle m’a offert, ces enfants constituent la relève, et je ne serai candidat à aucun scrutin… »
Kinshasa face aux défis du transport, du logement, de l’électricité, de l’eau potable. Une enquête dans le quotidien Le Phare sur la capitale de la RDC avec ses 12 millions d’habitants.
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