Julia Mestre chante l'amour à la brésilienne dans «Maravilhosamente Bem»
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La chanteuse et compositrice brésilienne Julia Mestre, membre du groupe star brésilien Bala Desejo, poursuit également sa carrière solo. Elle signe son troisième disque, Maravilhosamente Bem, recueil de chansons d'amour entre ballades des années 1980 et musique populaire brésilienne.

Maravilhosamente Bem déborde d'amour et de nostalgie. Julia Mestre s'inspire des ballades des années 1980, de la musique populaire brésilienne (MPB), mais aussi de la pop. Sa voix douce et sensuelle est centrale, avec juste ce qu'il faut de nonchalance. Elle vient se déposer tout naturellement sur des parties instrumentales précises et joyeuses : des riffs de guitare discrets, des productions disco, et des synthétiseurs très funks qui prennent parfois le rôle de basse, quand le bassiste est trop occupé à faire groover des lignes mélodiques hyper chaleureuses. Mais chacune des 11 chansons de l'album est vraiment un univers à elle toute seule, comme avec le titre « Vampira », à l'ambiance soudain, étrange et mystérieuse, bande-originale de film d'horreur imaginaire.
Un album conçu comme un recueil de chansons d'amour, comme une ode aux multiples facettes du sentiment. Les textes racontent les obsessions aveugles, le cercle vicieux du péché dans lequel on s'attarde, les souvenirs heureux qui restent dans la mémoire, mais aussi le sentiment de blues. Julia Mestre l'évoque dans une berceuse délicate et nostalgique, « Sentimento Blues ». Un morceau où s'entremêle un chant jazz, de grandes envolées de cordes, et toujours cette superbe basse mélodique.
Sur ce disque, la chanteuse explore des tonalités très différentes sur chaque morceau, certains presque lo-fi avec des vocalises planantes, et d'autres véritables références aux musiques du passé réinventées avec modernité par Julia Mestre. Elle rend hommage aux divas disco comme Donna Summer et Lady Zu, mais aussi aux reines du rock brésilien Rita Lee et Marina Lima, dont le nom est transformé en mantra dans l'un des titres, « Marinou Limou ». Julia Mestre multiplie les références aux artistes qu'elle admire, tout en apportant sa touche de pop et de modernité. Une belle manière de leur rendre hommage.
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