Génocide de Srebrenica: «Il y a eu un abandon de la communauté internationale»
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C’était il y a 30 ans, jour pour jour. En 1995, alors que la Bosnie-Herzégovine était en proie depuis déjà trois ans à la guerre, sur les ruines de la Yougoslavie, le 11 juillet marquait le paroxysme de l’horreur. Ce jour-là commençaient les massacres de Srebrenica, conséquence directe de la politique de nettoyage ethnique menée par les Serbes de Bosnie et leur chef militaire, Ratko Mladic. En quelques jours seulement, plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques musulmans furent assassinés et enterrés dans des charniers. Cette tragédie demeure la pire tuerie en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale — et le dernier génocide perpétré sur le continent. Pour en parler, Florence Hartmann, ancienne porte-parole de la procureuse du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) et correspondante du journal Le Monde pendant le conflit des Balkans.
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