Auður Ava Ólafsdóttir, la naissance et la mort selon l'écrivaine islandaise
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Auður Ava Ólafsdóttir vit à Reykjavík. Après des études d’histoire de l’art à Paris, elle a dirigé le Musée de l’Université d’Islande. Elle est l'auteure de plusieurs romans dont «Rosa candida», primé par le Nordic Council Literature Prize, la plus haute distinction décernée à un écrivain des cinq pays nordiques. Elle a aussi reçu l’Íslensku bókmenntaverðlaunin, le plus prestigieux prix islandais, pour «Ör», et en France le Prix Médicis étranger pour «Miss Islande». Elle est traduite par Eric Boury.
"Issue d’une lignée de sages-femmes, Dýja est à son tour « mère de la lumière ». Ses parents dirigent des pompes funèbres, sa sœur est météorologue : naître, mourir, et au milieu quelques tempêtes.
Alors qu’un ouragan menace, Dýja aide à mettre au monde son 1922e bébé. Elle apprivoise l’appartement hérité de sa grand-tante, avec ses meubles vintage, ses ampoules qui clignotent et un carton à bananes rempli de manuscrits. Car tante Fífa a poursuivi l’œuvre de l’arrière-grand-mère, insérant les récits de ces femmes qui parcouraient la lande dans le blizzard à ses propres réflexions aussi fantasques que visionnaires sur la planète, la vie – et la lumière.
Sous les combles, un touriste australien semble venu des antipodes simplement pour faire le point. Décidément, l’être humain est l’animal le plus vulnérable de la Terre, le fil ténu qui relie à la vie aussi fragile qu’une aurore boréale." (Présentation des éditions Zulma)
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