L’Afghanistan en marche vers un nouvel ordre islamiste
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La prise de pouvoir par les Talibans signe pour les États-Unis un revers cuisant et la fin d’un cycle, celui du néoconservatisme. Et pour Jean-François Colosimo, spécialiste de géopolitique du religieux, après les Britanniques et les Soviétiques qui s’y sont cassé les dents, ce départ chaotique de l’armée américaine confirme l’adage selon lequel « l’Afghanistan est le cimetière des empires ». Il s’agit aussi du retour par la grande porte du tribalisme auquel vient se mêler une vision rigoriste de l'islam sunnite née dans les Indes britanniques au XIXe siècle : le deobandisme.
L’idéologie religieuse des talibans a-t-elle changé ou soumettront-ils encore les femmes aux mêmes diktats ? Pour Zeina El Tibi, présidente de l’Association des femmes arabes de la presse et de la communication qui signe « La condition de la femme musulmane / Entre le texte et la pratique » ( Cerf), il faut espérer que les Talibans soient contraints pour gouverner d’assouplir leur position.
À l’occasion des grandes fêtes juives de ce mois de septembre – Roch Hachana et Yom Kippour – David Allouche présente son deuxième roman « Parler à mère » (Balland). C’est l’histoire d’un quadragénaire parisien né dans une famille juive orthodoxe qui, traversant une période de dépression, vient s’allonger sur le divan d’un psychanalyste pour parler de sa mère. Un roman tendre et à suspense sur le couple, la paternité, la famille et Dieu.
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