Rapporteur spécial sur la liberté de croyance et de religion: un mécanisme de l’ONU (Volet 1)
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La liberté de religion ou de conviction est considérée comme un droit fondamental. Personne ne devrait subir de contrainte, pour ou contre une religion ou croyance, le choix est individuel, c’est inscrit dans l’Article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Mais, depuis plusieurs années, on assiste à de plus en plus de manifestations de haine basée sur la religion ou la croyance, avec des passages à l’acte violents, jusqu’à ce qui a été qualifié de crimes contre l’humanité. À l’ONU, il existe un mécanisme, le rapporteur spécial sur la liberté de religion et de croyance, il s’agit d’un expert indépendant, nommé par l’ONU, pour examiner la situation dans le monde. Un mécanisme de veille, avec peu de moyens, qui tente tant bien que mal d’attirer le regard sur des situations complexes et parfois oubliées.

Dans ce premier volet, rencontre avec la rapporteure spéciale sur la liberté de religion et de croyance, Nazila Ghanea, focus sur la situation en Iran et la minorité Bahaï… et sur une initiative, la Foi pour les Droits, qui veut rassembler les dirigeants religieux autour des droits fondamentaux, contre les discours de haine.
Participants :
- Nazila Ghanea, rapporteure spéciale de l’ONU sur la liberté de religion et de croyance
- Diane Alaï, représentante de la communauté internationale Bahaï auprès de l’ONU à Genève
- Joëlle Fiss, experte en Droits de l’Homme et députée au Parlement suisse
- Ibrahim Salama, chef de la Division des Traités du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU à Genève
- Nahla Haïdar, vice-présidente du Comité de l’ONU sur l’élimination des discriminations faites aux femmes.
Le 2e volet, diffusé le 30 octobre 2022, est consacré au mandat de rapporteur spécial de l’ONU sur les questions relatives aux minorités nationales, ethniques, religieuses ou linguistiques : rencontre à Genève avec le Canadien Fernand de Varennes qui exerce ce mandat actuellement. Il sera question en particulier de la situation en Birmanie, en Inde, au Pakistan, et plus généralement du rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de messages de haine contre des minorités religieuses.
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