Reportage Afrique

Centrafrique: projet Nengo, le chemin vers la dignité [1/2]

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En Centrafrique, plus de 11 500 cas de violences basées sur le genre ont été recensées en 2021 (selon le GBVIMS). Un chiffre probablement loin de la réalité dans un pays confronté à une succession de crises sécuritaires, de nombreuses victimes n’ont encore qu’un accès limité à une prise en charge. Pour améliorer les choses, des initiatives voient le jour.

Si le nombre et la formation des personnels demeurent insuffisants, la convention signée en 2020 avec le ministère de la Santé et les partenaires étrangers a permis des progrès dans la prise en charge médicale et psychologique des victimes. (Image d'illustration)
Si le nombre et la formation des personnels demeurent insuffisants, la convention signée en 2020 avec le ministère de la Santé et les partenaires étrangers a permis des progrès dans la prise en charge médicale et psychologique des victimes. (Image d'illustration) Photothek via Getty Images - Thomas Koehler
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C’est le cas du projet Nengo (« Dignité » en sango), mis en œuvre par la fondation Pierre Fabre (avec le soutien de la fondation Mukwege, de la fondation Panzi et de l'Institut francophone pour la justice et la démocratie). Ce projet entend apporter un accompagnement médical, psychologique, juridique et socio-économique aux victimes. Près de 2 800 personnes ont eu accès au programme en 2022.

À l’hôpital de l’amitié de Bangui, établissement partenaire du projet, François Mazet a suivi la première phase, médicale, de la prise en charge.

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