Écologie: éviter l'éco-anxiété avec le Camp climat Alternatiba
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Début juillet, un Camp climat organisé par l’association écologiste Alternatiba a réuni plusieurs centaines de personnes à Villeurbanne, à côté de Lyon. Les militants et sympathisants écologistes locaux ont profité de ces trois jours pour en apprendre plus sur la lutte contre le réchauffement climatique. C’était aussi l’occasion pour les participants de partager un peu d’optimisme pour éviter de sombrer dans l’éco-anxiété.

Quand on arrive au Camp climat, on rentre dans un immense parc très ombragé avec beaucoup d'arbres. Aux quatre coins du lieu, il y a des tentes qui sont installées pour des formations, des ateliers, des tables rondes. Il y en a une avec un nom un peu curieux qui s'appelle voyage en 2030 Glorieuses : « Je suis Romane et j'anime l'atelier 2030 Glorieuses, qui est un atelier prospectif, où l'idée est de se projeter, de voyager au sein d'un futur plus souhaitable pour définir des objectifs, et donc une trajectoire à mettre en place pour que le monde aille un peu mieux. Dans mon cercle d'amis, je suis souvent la plus écolo des écolos. J'ai l'impression d'être une grosse terroriste. Ils disent : " Comment ça il n'y a pas de saucisson ? " Maintenant, le fait de rencontrer des gens qui sont comme moi, ça me rassure vachement et c'est hyper positif. »
« Je m'appelle Tatiana Guille et je suis porte-parole du collectif Alternatiba à ANV Rhône. C'est un collectif qui lutte pour la justice sociale et le climat. Les Camps climat, ce sont des moments de formation pour les militants et militantes ou pour des personnes qui veulent découvrir le milieu. On attend environ 500 personnes sur les trois jours. Et également des gens pour les concerts du soir. On a envie de pouvoir montrer qu'il y a d'autres choses qui sont possibles. Avec l'écologie, on a aussi le droit de vivre dans un autre système. Il faut être vraiment festif, il faut être joyeux. »
C'est la deuxième journée de ce Camp climat. On est samedi, donc il y a plus de monde qu'hier et puis aussi des profils différents qui ne sont pas forcément des militants au quotidien : « On a des enfants qui sont militants et qui nous bougent. On veut comprendre ce qui se passe, comprendre cette ébullition de la jeunesse que je trouve hyper intéressante. Pour convaincre des gens qui ne le sont pas, il faut trouver des choses positives à leur dire. »
« La table ronde d'aujourd'hui, c'était une table ronde sur comment mobiliser les collectifs pour agir localement. Si on regarde les questions de planète, de climat sous un angle macro, il y a toutes les raisons d'être inquiets. Donc, agir localement, c'est une manière de faire des choses simples, très concrètes et c'est juste super. »
Agir concrètement, s'engager, voilà sans doute les clés qui permettent de lutter contre l'éco-anxiété.
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