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À la Une : les suites du séisme meurtrier au Maroc

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Maisons détruites entre Ouirgane et Amimiz, dans le Haut-Atlas, le 9 septembre, après le séisme qui a secoué le Maroc dans al nuit du 8 au 9 septembre.
Maisons détruites entre Ouirgane et Amimiz, dans le Haut-Atlas, le 9 septembre, après le séisme qui a secoué le Maroc dans al nuit du 8 au 9 septembre. REUTERS - STRINGER
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C'est tout d'abord Yabiladi.com qui s'intéresse au matériau traditionnel qui nous dit-il « n'est pas la cause des dégâts matériels ». C'est précisément le point de vue de l'architecte Karim Rouissi, selon lequel « il n'y a pas de bons ou de mauvais matériaux. Il s'explique : il n’y a que des matériaux qui peuvent être bien ou mal utilisés. Le béton armé mal employé n’a d’ailleurs pas évité des désastres ». Et il ajoute : « une construction de qualité, en terre ou en pierre, est tout aussi possible lorsque les prescriptions techniques et les normes de sécurité sont respectées ». Et la question se posera inévitablement pour la reconstruction dans les régions dévastées. Le programme de reconstruction est estimé à 120 milliards de dirhams sur cinq ans, et selon Yabiladi.com, « il inclut notamment une adaptation des nouvelles constructions aux spécificités locales des régions sinistrées, où les matériaux utilisés reposent surtout sur des éléments naturels, comme la terre, les pierres et le bois. »

Séisme et fake news

Des fake news en rapport avec le séisme du 8 septembre. C'est Le Matin qui lance l'alerte expliquant que « de fausses informations parviennent à semer la panique, voir la terreur parmi de nombreux citoyens. Il s’agit essentiellement de fausses alertes à de nouvelles fortes secousses qui toucheraient plusieurs régions du Maroc d’ici la fin du mois de septembre ou même le risque d’un tsunami sur les côtes marocaines ». Avec quelles conséquences ? Certaines personnes « croient tellement » à ces fakes news, nous dit Le Matin, qu'elles cherchent même à obtenir une date, au cas où. D'autres, craignant un nouveau séisme, « continuent de passer une bonne partie de la nuit dehors ». Or, ajoute Le Matin, « les spécialistes assurent que toutes ces informations qui circulent sur les réseaux sociaux sont infondées. Il est impossible aujourd’hui de prédire les séismes à n’importe quel endroit du monde et par n’importe quelle équipe de recherche, même les plus performantes. »

Fakes news au Mali

Et elle concerne la promesse « d'un nouveau stade » à Kayes. C'est Benbéré qui nous raconte : « Une page Facebook malienne décontextualise une vidéo en l’attribuant aux réalisations des autorités de la transition au Mali. Il s’agit plutôt d’un stade au Koweït. L’édifice en question est le nouveau stade d’Al Sulai-bikhat Club. Il est en chantier depuis des mois ». Or, une vidéo publiée le 7 septembre, qui cumule plus de 500 000 vues et environ 25 000 réactions, montre ce qui est présenté comme « le stade de Kayes, promis par Assimi Goïta, en chantier... et dans peu de temps », ajoute l'auteur, « nous allons demander à organiser la Coupe d'Afrique des Nations ». Et Benbéré conclut : « Au Mali, ces derniers temps, plusieurs fausses informations ou des vidéos hors contexte circulent sur les réseaux sociaux. L’auteur de cette manipulation tente de faire croire que plusieurs autres stades sont en chantier au Mali, en lien avec la promesse faite par le président de la transition le 23 juillet dernier à Kayes. »

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