À la Une: Mélenchon, l’homme à abattre
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J-2 avant le premier tour des élections législatives, en France. La figure de proue de l’alliance de gauche est la cible de toutes les attaques du camp Macron.
Scrutin « crucial » en perspective, prévient la Une de La Croix. Pour planter le décor, le quotidien catholique résume. « Ces deux prochains dimanches, les électeurs peuvent confirmer, tempérer ou retirer la confiance qu’ils ont témoignée à Emmanuel Macron fin avril », synthétise La Croix.
Or, dans les derniers sondages du premier tour des législatives, la gauche est « en tête », souligne en Une L’Humanité, elle peut « disputer le pouvoir à Emmanuel Macron ». Comme le remarque le quotidien communiste, la jeunesse l’a bien compris « qui retrouve l’espoir (…) Dimanche, pour la première fois, elle peut voter pour gagner », assure L’Huma.
Alors ? Alors « le ton monte dans la dernière ligne droite », constate Libération. Montrant sa « fébrilité » face à la Nupes, l’alliance de gauche regroupant socialistes, communistes et écologistes autour de La France insoumise, la Macronie tente de « diaboliser » Jean-Luc Mélenchon, « l’épouvantail XXL », relève Libé, journal à la Une duquel le « candidat au poste de Premier ministre », sourit face à cette pistolétade. Jean-Luc Mélenchon ? « Cet homme mange-t-il des enfants ? », interroge, ironique, Libération.
Alerte abstention
Mais dimanche, le premier parti de France pourrait bien être celui des abstentionnistes. A J-2 du premier tour, la participation attendue s’annonce en effet des plus faibles. Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 46% des Français pourraient aller voter dimanche. « C’est près de trois points de moins qu’en 2017 », souligne ce quotidien. En trente ans, la participation a chuté de 20%, s’effare Le Figaro.
« L’abstention, qui touche à présent tous les scrutins, est devenue la plus sonore des opinions, déplore ce journal. Elle est un silence assourdissant, qui traduit moins une désinvolture qu’un cri, moins un empêchement qu’une volonté de dire son fait au personnel politique ».
La sociale de Macron
Ce déjeuner de travail, aujourd’hui, à l'Elysée.... Emmanuel Macron reçoit les représentants des organisations syndicales. Depuis sa réélection, ce sera la première rencontre entre le chef de l’Etat et les dirigeants syndicaux, alors que le président français avait promis de mettre la concertation sociale au cœur de son second quinquennat. Déjeuner en l’absence notable du secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. Mais en présence, notamment, du secrétaire général de la CFDT Laurent Berger qui dit ce matin au quotidien Le Parisien que le gouvernement doit « revoir » son projet de réforme des retraites et « ne pas s’enferrer dans une réforme comptable ».
L’alerte famine de Macky Sall
De retour de Sotchi, en Russie, où il a été reçu par le maître du Kremlin Vladimir Poutine, le président du Sénégal met en garde… Outre son intervention sur nos antennes, le président du Sénégal a également accordé un entretien au journal français Le Figaro. Macky Sall, qui est également président en exercice de l'Union africaine, tient d’abord à dire à quel point ils ont été « bien reçus », lui et le président de la Commission de l’Union africaine, par le président russe Vladimir Poutine, avec qui ils ont passé plus de trois heures. « J’ai été satisfait », dit Macky Sall au Figaro.
Quotidien dans lequel le président sénégalais assure que, lorsque l’ONU « parle d’un ouragan de famines, ce n’est pas une vue de l’esprit. Tant qu’on ne lève pas le blocage sur l’accès aux engrais mais aussi sur le blé russe, car le blé ukrainien ne suffira pas, le risque sera là, prévient Macky Sall dansLe Figaro. Et c’est une question extrêmement urgente, vitale. C’est presque déjà trop tard car l’hivernage a déjà commencé. Il faut agir maintenant sinon la conséquence sera la famine ».
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