Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: pour passer l’hiver, la France recherche gaz et électricité

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Les prix du gaz ne cessent d'augmenter en France (image d'illustration).
Les prix du gaz ne cessent d'augmenter en France (image d'illustration). AFP - ERIC PIERMONT
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« Passera-t-on l’hiver au chaud ? », se demande en manchette Libération. D’ordinaire, à la rentrée, on s’interroge plutôt sur « la météo sociale », remarque ce quotidien, tandis que cette année, c’est « la météo tout court qui s’invite en vedette (…) Quel temps fera-t-il cet hiver ? » !

Et c’est justement cette question sans réponse qui sera « au cœur » de ce premier conseil de défense et de sécurité nationale sur l’énergie, souligne Libé. Lequel journal n’a rien contre cette réunion au sommet. À condition que son discours s’assortisse d’un « discours de justice sur la répartition des efforts que les Français pourraient être amenés à faire. Pour l’instant, on n’y est pas », déplore Libération.

Justement. « Le spectre de la coupure » est à la Une de L’Humanité. Car « en dépit des roulements de tambour et des menaces de courant qu’il agite, l’exécutif le limite à faire « preuve de pédagogie » (…) en croisant les doigts pour que les frimas contournent l’Hexagone cet automne et cet hiver ». Seulement voilà, les « experts » en énergie interrogés par le quotidien communiste se disent « plutôt inquiets », prévient L’Huma. Lequel journal avertit : « si le président russe décide de fermer totalement les vannes au 1er octobre, l’UE ne pourra tout simplement pas faire face ». Mirobolante perspective…

Le blues de la rentrée pour Macron

De quoi plomber l’ambiance en cette rentrée pour Emmanuel Macron. Dans ce domaine énergétique, justement, une majorité de Français ne lui font pas confiance. Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, si 47% des Français pensent que le président français « pourra assurer l'approvisionnement en gaz et en électricité dans les mois à venir », 60% d’entre eux ne croient pas Emmanuel Macron « capable de protéger leur pouvoir d'achat face à la hausse des prix de l'énergie ».

Autres enseignements de cette enquête du Figaro, 84% des Français pensent que la France est un pays vulnérable du point de vue énergétique. « Une inquiétude qui a progressé de 11 points en six mois », pointe ce quotidien : 54% des personnes interrogées estiment que cette vulnérabilité serait due avant tout au manque d'investissements de la France dans les centrales nucléaires ; pour 42% d’entre eux, c’est dans les énergies renouvelables que les investissements ont fait défaut ; et 4 Français sur 10 imputent cette vulnérabilité à la guerre en Ukraine (40%). « Seuls 26% des Français jugent que la vulnérabilité du pays est liée au fait que nous consommerions trop d'énergie », complète Le Figaro.

Rentrée morose, donc, pour Emmanuel Macron confirmée par un autre sondage, publié ce matin par Les Echos. La confiance à l'égard du chef de l’État recule de deux points à 36%, soit deux points de moins qu’en août. À l’inverse, ce baromètre Elabe est en hausse d’un point pour la Première ministre Elisabeth Borne, à 33% de taux de confiance des Français, indique le quotidien économique.

Renaissance, demandez l’organigramme !

Politiquement, en tout cas, Emmanuel Macron s’organise. Et les contours de son futur parti se précisent. Renaissance, c’est son nom, va voir le jour dans deux semaines, le 17 septembre prochain, dit Stéphane Séjourné au journal Le Parisien. Si les militants de Renaissance le décident – et il n’y a, évidemment, pas le moindre doute à ce sujet - cet eurodéputé proche d’Emmanuel Macron en sera le « secrétaire général », confie-t-il sans surprise au Parisien.

Dans l’organigramme, donc, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sera « en charge des idées », Amélie de Montchalin « s’occupera des relations extérieures », Gérald Darmanin « aura la formation », Bérangère Couillard « les relations avec les adhérents », Olivier Dussopt « la structuration départementale du parti », Aurore Bergé « la riposte », Franck Riester « les élections », Fabienne Keller « la mobilisation », Clément Beaune « l’international et l’Europe » ou encore Brigitte Bourguignon « la coordination des grandes causes », dit encore Stéphane Séjourné, ajoutant que Pascal Canfin sera « en charge des relations avec le gouvernement ». Le 17 septembre, donc, le congrès fondateur de Renaissance se tiendra « au Carrousel du Louvre », précise-t-il encore dans Le Parisien.

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