À la Une: Giorgia Meloni, une femme d’extrême droite à la tête du gouvernement italien
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C’est la première femme présidente du Conseil à Rome. La nouvelle Première ministre italienne d’extrême droite a formé son gouvernement, lequel a prêté serment ce samedi matin. Giorgia Meloni, 45 ans, est bien la première femme à la présidence du Conseil italien, elle « brise le plafond de verre, remarque Le Figaro. Une vraie révolution pour l'Italie, qui sanctionne aussi le passage de génération dans le leadership de la droite italienne », énonce ce journal.
Pour autant, Giorgia Meloni est à la tête d’une coalition tout sauf soudée, pointe encore Le Figaro. Les alliés de la nouvelle présidente du Conseil italien alliés – Matteo Salvini, de la Ligue, et Silvio Berlusconi, de Forza Italia – « lui ont chèrement vendu leur soutien en négociant durement chaque portefeuille ministériel pour leur camp, pointe ce quotidien, (ils) ont confirmé à quel point la coalition est divisée sur tout, des orientations les plus fondamentales aux questions de personnes ».
Justement. Tout en s’alarmant du fait que « l’extrême droite (soit) officiellement au pouvoir » en Italie, Libération souligne ces tensions au sein de la coalition dirigée par Giorgia Meloni. Au sein du nouveau gouvernement, Mateo Salvini sera nommé ministre des Infrastructures et des Transports. Le leader de la Ligue « aurait préféré retrouver son fauteuil de ministre de l’Intérieur (…) mais Meloni s’y est opposé. Ce qui n’indique pas pour autant que la politique du nouveau gouvernement sera davantage bienveillante à l’égard des migrants, anticipe ce quotidien (car) le nouveau titulaire de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, était il y a quatre ans le chef de cabinet de Salvini ». Raison pour laquelle, dans sa version en ligne, Libération estime que Giorgia Meloni « sonne le retour de Matteo Salvini ».
Stress post-traumatique au Tchad
La tension est toujours palpable au Tchad, même si le calme est revenu dans la capitale, Ndjamena. Et ce samedi matin, Le Figaro ramasse en une synthèse les informations de la veille sur les manifestations qui ont fait une cinquantaine de morts en signalant que « la junte réprime ses opposants ». Selon ce quotidien, cette répression « place Paris dans une situation délicate ».
Jeux dangereux
À moins de deux ans des Jeux olympiques de Paris, les Français ont comme un doute sur la capacité du gouvernement à assurer la sécurité de ces JO 2024. Les Jeux olympiques et pas que… La Coupe du monde de rugby de 2023 aussi. Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 58% des Français se disent « plutôt moins confiants » concernant la capacité du gouvernement à assurer la sécurité de ces deux grandes épreuves sportives, contre 41% qui expriment le sentiment contraire. Et 68% des sondés se disent « inquiets pour la sécurité des fans zones », indique Le Figaro.
Concernant la cérémonie d’ouverture des JO, programmée sur pas moins de six kilomètres, le long des rives de la Seine, à Paris, où 400 000 personnes sont attendues ce jour-là, 53% des Français pensent qu’il faut « maintenir ce format en prenant des mesures de sécurité adéquates », contre 45% qui estiment qu’il faut « changer ce format car il et trop risqué ». Le Figaro souligne également que, « davantage qu’une tragédie de grande ampleur, deux Français sur trois craignent que les forces de l’ordre ne soient pas à la hauteur dans la prévention des vols » et six sur dix craignent « des débordements liés aux portiques forcés ou encore aux jets d’objets » et disent encore « craindre des affrontements entre supporteurs ou avec des casseurs ».
Lola, la douleur des Ch’tis
Enfin, c’est lundi 24 octobre qu’auront lieu, dans le nord de la France, les obsèques de Lola, assassinée à Paris le 14 octobre. Un drame qui bouleverse la France. « L’hommage digne et silencieux à Lola », énonce en Une Le Parisien, alors que quelque 300 personnes, vendredi en fin d’après-midi, ont rendu hommage à Fouquereuil, dans le septentrion français, à cette enfant de 12 ans, « lors d’un rassemblement officiel et volontairement apolitique, comme le souhaitaient ses parents ». C’est dans ce village « de 1700 âmes » que réside la grand-mère paternelle de Lola, et c’est également là que ses parents « se sont isolés ces derniers jours et entendent refaire leur vie », signale Le Parisien.
À Fouquereuil, « des quidams ordinaires ont pleuré », titre Libération. Ce quotidien l’assure, « les parents (de Lola), absents, n’ont pas souhaité de marche blanche, ni même de rassemblement. Et surtout pas de récupération politique ».
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