Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: Rishi Sunak, un banquier à Downing Street

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Le 24 octobre, Rishi Sunak a été désigné par les conservateurs pour devenir le futur Premier ministre britannique et donc succéder à Liz Truss.
Le 24 octobre, Rishi Sunak a été désigné par les conservateurs pour devenir le futur Premier ministre britannique et donc succéder à Liz Truss. © AP/Alberto Pezzali
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Un troisième Premier ministre en trois mois. Suite à la démission de Liz Truss, c’est son ancien rival, Rishi Sunak, qui est désormais au pouvoir au Royaume-Uni. « Le Macron du 10 », s’amuse Libération, qui décrit un « banquier de 42 ans au costume ajusté et à la démarche élancée », et y voit forcément une ressemblance avec le président français.

Pour Le Figaro, Rishi Sunak est « le dernier espoir de sursaut des Tories », le parti conservateur traversant une crise, après douze ans au pouvoir.

Mission : convaincre dans son propre parti

Le Figaro rappelle que les fidèles de Boris Johnson « ne lui pardonnent pas d’avoir provoqué la chute du Premier ministre en lançant la valse des démissions en juillet dernier ». Les militants conservateurs, eux, avaient préféré élire Liz Truss en septembre.

La richesse de Rishi Sunak attire aussi beaucoup de critiques. Libération les détaille : « le fait que son épouse, [la multimilliardaire Akshata Murty], n’ait pas payé ses impôts au Royaume-Uni lui a valu plus d’un gros titre dans les journaux. » Il ne maîtrise pas non plus les « actions du quotidien, […] comme la fois où il échoue à nommer un plat au menu de McDonald’s. »

De son côté, le quotidien économique Les Échos estime que l’arrivée au pouvoir de l’ex-ministre des Finances « signe le retour de la rigueur budgétaire », en soulignant qu’il s’était inquiété du plan de baisses d’impôts de Liz Truss, « de ce point de vue, il apparaît comme une figure rassurante pour les marchés ».

Le cadeau empoisonné de Marine Le Pen à la Nupes

La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, a surpris en annonçant que ses députés voteraient la motion de censure de la nouvelle alliance de la gauche contre le gouvernement. Alors que la gauche refuse de voter celle du parti d’extrême droite.

Toute la presse s’accorde à parler d’un coup politique. « Si le gouvernement n’est, comme attendu, pas tombé, l’extrême droite en a profité pour tendre son piège aux autres oppositions du Palais Bourbon », lance l’Humanité.

Un « double baiser de la mort », pour l’Opinion, d’abord car une bonne partie des députés de gauche « se seraient bien passés de voir leurs voix mêlées à celles de lieutenants de Marine Le Pen ». Ensuite, ce vote RN met « en porte-à-faux » le parti de droite Les Républicains, qui ont refusé de voter les motions de censure. « Ce soir [24 octobre, ndlr], on pourra dire que c’est LR qui a sauvé le gouvernement », affirme un cadre du Rassemblement national à l’Opinion.

Derniers hommages à Lola

Le Parisien-Aujourd’hui en France décrit ce dernier moment de recueillement, lors de l’enterrement dans le Pas-de-Calais, avec les chansons préférées de la jeune fille, dont le meurtre violent à Paris a suscité une onde de choc. Quelques musiques puis, « comme un symbole, la pluie a fait son apparition », avant le départ, dans le corbillard, du petit cercueil blanc, couvert de fleurs.  

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