À la Une: Emmanuel Macron convie les chefs des partis politiques représentés au Parlement
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Terme moins clinquant que ce qui avait été annoncé au milieu de l’été. Le chef de l’État avait alors évoqué « une initiative politique de grande ampleur pour la rentrée ». Alors l’Humanité sort le dictionnaire ce matin, le Robert en l’occurrence. Ampleur : « Qui a une grande importance [...] Les citoyens français devaient s’attendre à quelque chose d’énorme, nous dit le journal. La révolution écologiste ? L’augmentation des salaires ? Ou un simple coup de communication ? Les moins naïfs auront opté pour la dernière option. Gagné », ironise l’Humanité pour qui cette initiative inédite est tellement inédite que le président l’avait déjà fait en juin 2022, juste après sa réélection.
« Macron tient sa surprise partis », titre en Une Libération qui poursuit dans le jeu de mots : le président « veut en venir aux mains... tendues ». Alors qui saisira cette main tendue ? À gauche, nous dit le quotidien, les dirigeants de la Nupes trainent des pieds, « mais ils passeront une tête ». Il le faut d’ailleurs, nous dit-on dans l’édito de La Croix intitulé « Responsabilité » et selon lequel les politiques doivent faire « ce qu’ils savent faire et ce pour quoi ils sont élus : de la politique et donc des compromis. Le pouvoir d’achat, l’éducation ou la cohésion de la nation le méritent », poursuit La Croix. La cohésion, c’est bien ce que cherche le président, écrit Le Figaro. En tout cas, tenter d’établir un dialogue et trouver des accords ponctuels. «Tenter » car la « concorde est loin d’être évidente », poursuit le journal. Et pour ce qui est du résultat, il faudra se fier au récit de chacun à la sortie de la réunion et du diner qui doit suivre, car ce sera à huis clos, sans journaliste et sans téléphone portable dans la salle : « La communication sera aussi cadenassée que la mise en scène », semble regretter Aujourd’hui en France.
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De plus en plus d’enfants dorment dans la rue en France
Ils étaient par exemple près de 2 000 dans la nuit du 21 au 22 août dernier, dehors, faute de place d’hébergement disponible ou adaptée. C’est 20% de plus que fin août 2022, et ce, en dépit, écrit La Croix, de l’engagement du gouvernement, à l’automne dernier, de ne laisser aucun enfant à la rue. Et c’est d’autant plus alarmant, nous dit le quotidien régional Sud Ouest, que selon les organisations à l’initiative de ce rapport, « les chiffres sont largement sous-évalués » puisqu’ils ne prennent pas en compte, par exemple, les enfants qui vivent dans des squats, ni même les mineurs accompagnés.
Aujourd’hui en France nous présente Rémus, 24 ans, arrivé de Roumanie : avec son épouse, enceinte de 7 mois et demi, et leurs deux enfants, 3 ans pour l’un, 11 mois pour l’autre. Ils dorment dans une voiture, sur un parking. Ce n’est pas faute d’avoir appelé le 115, le numéro d’urgence : mais plus de place d’hébergement, « il a insisté, peine perdue, tout est plein à craquer », écrit le journal qui se fait également l’écho de l’inquiétude de l’Unicef sur la santé mentale de ces enfants qui dorment à la rue, avec des troubles psychiques plus récurrents.
Claque tricolore aux championnats du monde d’athlétisme
Une petite médaille d’argent grâce au relais 4 fois 400 mètres masculin, et c’est tout ! Et comme souvent ces derniers temps, on voit revenir la phrase très fataliste :« À un an des JO », qui se dérouleront à Paris. On la lit notamment ce mercredi matin dans Aujourd’hui en France qui nous raconte la réunion organisée hier entre la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra et les représentants de la Fédération française d’athlétisme. La ministre a réclamé « du leadership » et surtout « un plan d’action détaillé. [...] Des rendez-vous avec d’anciens champions mais aussi des sportifs français et étrangers, issus d’autres disciplines, devraient être également organisés lors des rassemblements des équipes de France afin qu’ils puissent faire part de leur expérience », nous apprend le quotidien selon qui « s’il ne faudra pas attendre de miracle aux JO de 2024 », les parties se sont au moins « entendues afin de créer une émulation ». Ne pas croire à un miracle en effet, « à moins de croire encore au père Noël ou d’être la ministre des Sports », tacle Le Figaro qui parle d’un « fiasco annoncé ». Le journal publie un article pleine page intitulé très abruptement : « Pourquoi l’athlétisme français fera un bide aux Jeux de Paris. »
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