À la Une: Covid-19, en verra-t-on un jour la fin?
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![Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19, débute ce lundi 2 octobre 2023 en France. [Image d'illustration]](https://s.rfi.fr/media/display/9d94d214-5628-11ee-9fa2-005056a90284/w:1024/p:16x9/AP23257793269396.jpg)
« Les contaminations au Covid-19 sont en hausse depuis quelques semaines, pointe La Croix, alors qu’il semblait se faire oublier pour une majeure partie de la population. Ce rebond épidémique atteste une nouvelle fois de la persistance du virus dans notre quotidien. Une nouvelle campagne de vaccination débute ce lundi 2 octobre 2023. »
Alors « peut-on encore espérer voir le Covid-19 disparaître ? ''Non'', répond catégoriquement Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille, interrogé par le journal. ''C’est comme si on se posait la question de savoir si on vivra un jour sans gastro ou sans grippe, ce serait difficilement imaginable''. ''Dans l’histoire des virus, un seul a été éradiqué : celui de la variole, abonde le virologue à l’université de Montpellier, Yannick Simonin. En raison d’une grande campagne de vaccination mondiale, et surtout parce que c’était un virus qui n’avait pas de réservoir animal. Nous ne pouvons pas éliminer le coronavirus, donc il va falloir vivre avec, affirme-t-il également. Mais il faut se rassurer : nous le faisons déjà très bien avec d’autres virus respiratoires''. »
En effet, relèvent Les Dernières Nouvelles d’Alsace, « si le virus ne tue quasiment plus, il circule toujours, et il demeure bien plus imprévisible que celui de la grippe et peut encore causer d’importants dommages chez les plus faibles d’entre nous. Sans compter ses possibles mutations et les nombreuses inconnues que la science doit encore lever pour connaître ce virus aussi parfaitement que ceux de la grippe ou de la varicelle. En un mot, conclut le quotidien alsacien, s’il est tentant d’effacer le Covid de nos vies, il vaut mieux faire l’effort d’apprendre à vivre avec. »
Et les punaises de lit ?
Faut-il également apprendre à vivre avec les… punaises de lit ? « Tout le week-end, relève Libération, la presse internationale, du Guardian au Spiegel en passant par la Repubblica et El Periodico, a tartiné sur une France ''infestata da questi parassiti'', les parasites en question s’appelant en allemand ''bettwanzen'', en anglais ''bedbugs'' en espagnol ''chinches''. Que se passe-t-il avec les punaises de lit ? Si le phénomène est résurgent depuis au moins les années 1950, il fait désormais la Une des journaux, Libé compris. Invités indésirables de nos nuits, parasites de nos jours, ''Punaises ! Quelle psychose !'', titrait le Parisien vendredi. »
Il faut dire que « ces insectes, véritables vampires de la taille d’un pépin de pomme, nichés dans nos matelas et assoiffés de sang, sont en pleine expansion », pointe Libération. En France, un foyer sur dix serait concerné. Le phénomène n’est pas nouveau. Mais « l’effet loupe des réseaux sociaux aura permis de mettre le sujet sur la table ».
À moins d’un an des Jeux olympiques, les punaises de lit qui envahissent Paris. Voilà qui fait désordre. Et Libération de lancer cet appel en direction des pouvoirs publics : « De la prise en charge par les assurances aux aides pour les foyers les plus modestes en passant par la désinfection des lieux publics : on s’y met ? Car là, ça fait un moment que ça nous démange. »
Wauquiez « prêt » pour 2027
Enfin, Laurent Wauquiez est dans les starting-blocks pour la course à la présidentielle. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a affirmé dimanche 1er octobre « être prêt », promettant une victoire collective de la droite en 2027.
Cette annonce « était nécessaire », estime Le Figaro, « Laurent Wauquiez lève le doute ». Et désormais, « Éric Ciotti, élu président des républicains sur la promesse de mettre en orbite la candidature présidentielle de Laurent Wauquiez, va pouvoir structurer plus officiellement la machine LR, tant il se confirme qu’un parti sans présidentiable assumé a du mal à exister. »
Reste que Laurent Wauquiez « est comme la plupart de ses concurrents de droite, tempère La Charente Libre, écartelé entre sa tentation naturelle à lorgner l’électorat du RN et l’indispensable récupération des ralliés à Emmanuel Macron. Le débat sur l’immigration lui permettra à coup sûr d’affirmer la ligne droitière dont il ne s’est jamais départi, mais elle ne suffira pas à faire de lui un candidat crédible. Si la droite a un nouveau prétendant à l’Élysée, elle reste sans programme ni cohérence, estime encore le quotidien charentais. Les prochaines élections européennes diront ce qu’il lui reste d’électeurs. »
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