Revue de presse internationale

À la Une: Boris Johnson sur la sellette après un nouveau scandale de fête en plein confinement

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Le Premier ministre Boris Johnson, le 12 janvier 2022. Quarante personnes, dont le Premier ministre britannique et son épouse, auraient partagé un verre dans le jardin du 10 Downing Street en mai 2020 alors que le pays était durement confiné, a révélé la presse du pays.
Le Premier ministre Boris Johnson, le 12 janvier 2022. Quarante personnes, dont le Premier ministre britannique et son épouse, auraient partagé un verre dans le jardin du 10 Downing Street en mai 2020 alors que le pays était durement confiné, a révélé la presse du pays. © AP/Kirsty Wigglesworth
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Ce nouveau scandale déclenche un véritable tir de barrage dans la presse britannique. « La fête est finie, Boris », titre le Daily Mirror qui dénonce « le mépris du Premier ministre » qui au plus fort du confinement en mai 2020 aurait organisé une garden party dans son propre jardin à Downing Street avec une quarantaine d’invités « pour profiter du beau temps ». « Une violation indéfendable des règles sanitaires », alors qu’au même moment le gouvernement « interdisait la réunion de plus de deux personnes en extérieur », souligne le Times.

Le « Party-gate », comme l’appelle la presse déclenche également la colère de son propre parti, « des conservateurs de haut rang somment le Premier ministre de s’expliquer », et estiment « que cette nouvelle révélation pourrait lui coûter son poste », rapporte le Financial Times, alors que le Daily Mail juge également « que Boris Johnson est englouti dans la crise la plus grave de son mandat ».

Alors que la police métropolitaine a demandé des informations pour ouvrir une enquête, « le Premier ministre espère encore s’en sortir en fanfaronnant », écrit l’éditorialiste du Guardian « mais s’il s’avère qu’il a bafoué les règles et trompé le Parlement, il devra en payer le prix », et « démissionner ». À quelques mois des élections locales en mai prochain, « les sondages commencent en tout cas à chuter », souligne le quotidien belge Le Soir « 56 % des Britanniques estiment qu’il devrait quitter son poste, contre seulement 27 % qui pensent le contraire ».

L’Otan engage à son tour le dialogue avec Moscou

Toujours dans l’objectif de « désamorcer la crise ukrainienne », les Américains et leurs alliés européens réunis au siège de l’Otan à Bruxelles « vont poursuivre les discussions engagées à Genève qui malgré leur caractère jugé “utile” par les deux parties n’ont donné lieu à aucune percée », souligne le Wall Street Journal qui rapporte que « les États-Unis ont proposé de limiter le déploiement de missiles en Europe, mais rejeté la principale exigence de Vladimir Poutine, à savoir que l’Ukraine ne devienne jamais un pays de l’Otan ».

La principale difficulté de ces négociations réside « dans le mystère qui entoure les intentions du président russe », analyse de son côté le Washington Post, qui décrit un Poutine imprévisible qui « prend plaisir à tenir l’Occident en haleine », qui peut « après avoir massé 100 000 hommes à la frontière ukrainienne, assurer qu’il n’a pas l’intention d’envahir le pays ». Et le Post de souligner que les émissaires russes à la table des négociations à Genève, comme à Bruxelles « ne savent sans doute pas eux-mêmes si Poutine envisage sérieusement une guerre avec l’Ukraine ».

Biden joue son va-tout pour faire passer une vaste réforme électorale

Le président Biden qui au plus bas dans les sondages, entend dynamiter les règles parlementaires pour protéger l’accès au vote des Afro-Américains menacés dans de nombreux états-conservateurs. À quelques jours du vote sur les deux projets de réforme électorale, toujours bloqués par les républicains, « Biden met tout son poids dans la balance pour que les démocrates du Congrès fassent passer ces lois, même s’il faut pour cela modifier les règles du Sénat », rapporte le Wall Street Journal et « notamment la règle du “filibuster”, de l’obstruction minoritaire au Sénat qui permet de bloquer des lois fondamentales pour la démocratie ».

« L’échec n’est pas une option », martèle-t-on dans le camp Biden alors que rien n’est joué, souligne de son côté le Washington Post qui note « qu’au moins deux démocrates, dont le (célèbre) sénateur Manchin, ne souhaitent pas changer les règles », ce qui rend « les perspectives d’action au mieux très incertaines », commente le Post.

Djokovic admet avoir commis une erreur dans sa demande de visa pour l’Australie

Alors même que le ministre australien de l’Immigration examine la possibilité « d’annuler le visa de la star du tennis », Djokovic a reconnu « qu’il avait commis une erreur dans son formulaire de voyage, en affirmant qu’il n’avait pas voyagé dans les 14 jours précédant son arrivée à Melbourne », rapporte le New York Times. Le Spiegel allemand révèle de son côté « que ses tests PCR semblent également avoir été falsifiés ».

De quoi faire enrager la presse australienne déjà pas tendre avec le joueur serbe, « s’il est reconnu coupable d’avoir menti sur son formulaire d’entrée, il risque jusqu’à 12 mois de prison », souligne The Australian. « Il peut à tout moment être emprisonné ou expulsé », dit également le Washington Post pour qui cette affaire place le gouvernement australien dans une « situation délicate » alors qu’« une deuxième tentative d’expulsion pourrait non seulement aggraver le différend avec la Serbie, mais également compromettre l’Open d’Australie, l’un des événements phares du pays ».

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