L'avortement, entre avancées et régressions à travers le monde
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Dans de nombreux pays du monde, le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est remis en cause. Avec la crise sanitaire, des conséquences insoupçonnées plombent le droit à l'avortement.

En Pologne, la quasi-interdiction de l'avortement dans le pays a provoqué une mobilisation d'une ampleur inédite. Depuis 1993, il était possible d'avorter seulement dans trois cas : le viol et l'inceste, le danger pour la vie de la femme, ou encore la grave malformation du fœtus. Cette dernière condition a été jugée anticonstitutionnelle le 22 octobre dernier, nous explique notre correspondante Sarah Bakaloglou.
La République tchèque est un des pays où les femmes polonaises pourraient trouver une solution de secours pour y avorter, l’avortement étant de plus en plus réglementé par le pouvoir en place à Varsovie. Alexis Rosenzweig, correspondant à Prague, où un collectif à été créé pour venir en aide à toutes les Polonaises qui souhaitent une interruption volontaire de grossesse, raconte.
Il est plus difficile que jamais d'avorter en Roumanie. Le gouvernement en a notamment fait une procédure « non essentielle » en cette période de crise sanitaire, alerte notre correspondant Benjamin Ribout.
Enfin au Royaume-Uni, avec Maxence Peigné, la pandémie a eu des conséquences particulières sur l'IVG et c'est toute une politique de santé qui a depuis été repensée.
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