Avec «Lingui», Mahamat Saleh Haroun s’engage aux côtés des femmes
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On dit généralement qu’on n’est jamais autant universel que quand on décrit une situation très spécifique, très ancrée dans une réalité. Mahamat Saleh Haroun ne cesse de filmer son pays, le Tchad, depuis plus de vingt ans, tout en touchant au cœur de préoccupations humaines totalement globales. Lingui (les liens sacrés), son neuvième long métrage vient de sortir en salles en France. Et les femmes y occupent les premiers rôles.
Amina élève seule sa fille de 15 ans Maria à N’Djamena. Jusqu’à ce que la mère célibataire apprenne la grossesse de sa fille. Mais actuellement au Tchad, comme dans de nombreux pays dans le monde, l’avortement est proscrit et par la loi et par la tradition.
Mahamat Saleh Haroun commente les quinze premières minutes du film (ce que nous appelons la « première bobine ») pour RFI.
À l’affiche également de notre cinéma ce samedi (11 décembre 2021), une autre relation parent-enfant : là, c’est un père qui élève seul son fils de 4 ans, et, atteint d’un cancer, va choisir la famille qui va pouvoir l’accueillir. Ce sujet, hautement mélodramatique, donne un film très tenu, très retenu même : Un endroit comme un autre signé Uberto Pasolini.
Pauses musicales : Ibeyi Made of Gold et Dominique Fils-Aimé While we wait.
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