Tout le monde veut aller à Chicago (convention démocrate), mais pourquoi?
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C’est dans la « ville du vent », comme est surnommée Chicago, que les démocrates vont ouvrir lundi (19 août) leur convention en vue de la présidentielle du 5 novembre prochain. « Baby don’t you want to go » chantent les Blues Brothers dans « Sweet Home Chicago », l’hymne officieux de la métropole du nord, située au bord du lac Michigan. Le fief de Barack Obama fut, dans l’histoire, la destination rêvée des Noirs américains qui fuyaient le sud esclavagiste. Les hivers étaient certes rigoureux mais Chicago était la promesse d’emplois mieux rémunérés et un horizon de modernité face au sud rural avec notamment des immeubles de plus en plus hauts, Chicago s’étant engagé dans une course aux gratte-ciel avec New York. D’où le rock du 20e étage de Eddie Cochrane en 1956 « Twenty Flight rock ». Rien ne va quand l’ascenseur est en panne, mais heureusement, Chicago est aussi le siège de la société Otis, le fabricant d’ascenseurs et d’escaliers roulants

Tous les regards seront donc de nouveau tournés vers Chicago, entre le 19 et le 22 août, les démocrates vont investir Kamala Harris en vue de la présidentielle du 5 novembre prochain. Une convention inédite après le retrait de Joe Biden. Il est dit que les conventions démocrates à Chicago sont toujours particulières. Le souvenir de celle de 1968 est toujours dans les mémoires, mais reste un mauvais souvenir pour les démocrates car la ville fut le théâtre des déchirements d’une gauche bousculée par les assassinats politiques et la guerre au Vietnam. Mais Graham Nash chantait encore que « changer le monde » était possible.
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