USA 2024: la campagne présidentielle en musique

«Make America Great Again»: quand l'Amérique rêve de sa grandeur passée

Publié le :

Aujourd'hui, notre périple musical américain se penche sur le slogan emblématique dont Donald Trump use et abuse : Make America Great Again. S'il le répète depuis 2016, et que la formule est éternellement liée à son nom, c'est Ronald Reagan qui s'en est servi la première fois en 1980. Le signe que l'Amérique regrettait déjà une grandeur passée il y a 40 ans.

Bruce Springsteen, en 1985, interprète «Born in the USA».
Bruce Springsteen, en 1985, interprète «Born in the USA». © AP/Michael Tweed
Publicité

Au moment où Bruce Springsteen cartonne avec Born in the USA, en 1984, sa chanson Glory Days fait écho à cette nostalgie de l'après-guerre, les Trente Glorieuses où l'économie américaine atteint son apogée. C'est aussi le mode de vie américain qui triomphe, quand les foyers découvrent la prospérité, la voiture, le confort des maisons de banlieue, les séries télé et... le rock n'roll.

Quand il sort son Old Time of Rock N'Roll en 1978, c'est bien des années 50 que parle Bob Seger, quand les jeunes américains découvrent les rythmes endiablés d'Elvis Presley, Eddie Cochran, Chuck Berry, Little Richard... paroles subversives, blousons en cuir et coiffure banane, la bande son d'une Amérique insouciante.

La tragédie qui marque la fin de cette ère ne tarde pas à arriver, en 1959 : la légende Buddy Holly meurt dans un accident d'avion, un drame qui fera date et que Don McClean décrira comme « le jour où la musique est morte » dans son carton de 1971 : American Pie.

Loin de cette époque rêvée, c'est du présent, et d'une crise bien actuelle que nous parlons la semaine prochaine : la crise des opioïdes. 

► Toutes les chroniques : cliquez ici

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI