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États-Unis: quand les violences policières et les erreurs judiciaires inspirent des chansons

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Quelle chanson plus poignante que « American Skin » pour illustrer les violences policières aux États-Unis ? La voix rocailleuse de Bruce Springsteen qui répète et répète « 41 shots », pour rappeler que la police a tiré à 41 reprises sur Amadou Diallo, un immigré guinéen pris par erreur pour un violeur en fuite, en 1999. Une chanson que le Boss rejoue lors de la mort du jeune Trayvon Martin en 2012, puis de George Floyd en 2020. En 1976, Bob Dylan écrit Hurricane pour dénoncer l’injustice dont est victime le boxeur Rubin Carter et dont la culpabilité arrange tout le monde. Il passera 20 ans en prison avant d’être innocenté et devenir un infatigable défenseur des victimes d’erreurs judiciaires.

Bruce Springsteen, en 1985, interprète «Born in the USA».
Bruce Springsteen, en 1985, interprète «Born in the USA». © AP/Michael Tweed