À travers une génération de femmes, Gerda Cadostin raconte dans ce premier roman l’histoire d’Haïti. Une mémoire ancrée dans l’imaginaire créole, avec une galerie de personnages hauts en couleur.
Le roman de Gerda Cadostin est une histoire de transmission, de vivants et de morts, tissée par les liens familiaux et l’attachement à la terre. Celle d’Haïti. C’est là qu’est née cette primo-romancière qui vit en France, depuis plusieurs dizaines d’années. Mais son nombril est enterré là-bas, dans la terre du village de Guérot dans le département de l’Artibonite, au cœur de la tradition vaudou et de l’histoire de la révolte des esclaves et de l’accession à l’indépendance. C’est l’histoire d’une terre et d’une famille, la sienne, que Gerda Cadostin nous raconte dans un livre où se répondent le syncrétisme religieux, entre vaudou et christianisme, et le syncrétisme du langage, entre empreinte du français et sève créole. «Laisse folie courir», son premier roman est paru aux éditions Mémoire d’Encrier.
En fin d'émission, la chronique musique d'Alain Pilot. Il présente, cette semaine, le nouvel album de M/A qui s’intitule «Forty After Eigthies».
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