Sur le pont des arts

Samira El Ayachi, des sommets de l'Atlas au cœur des mines

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Samira El Ayachi vient du nord de la France. Cette région où les montagnes sont faites de charbon, où les « gueules noires », ces ouvriers qui ont usé leurs bras et leurs poumons au fond des mines, viennent de Pologne, d'Italie ou bien encore du Maroc. C'est leur histoire que raconte la romancière dans Le ventre des hommes publié aux éditions de l’Aube.

Samira El Ayachi publie "Le ventre des hommes" aux éditions de l’Aube.
Samira El Ayachi publie "Le ventre des hommes" aux éditions de l’Aube. © YOUNES CHAHYD
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C’est sous le ciel gris et bas du nord de la France, aux pieds des montagnes de charbon, dans les entrailles irrespirables de la Terre, que Samira El Ayachi a posé sa machine à écrire.

Là où le soleil est descendu dans le cœur des petites gens, et là qu’on entend l’accent de ces « gueules noires » venues d’autres montagnes, celles de l’Atlas, dans le sud du Maroc.

78 000 d’entre eux ont quitté leur pays pour venir user leurs bras et leurs poumons dans la poussière et l’obscurité des mines. Pour une société gourmande en énergie, qui dévore le sol, l’ouvrier et toute sa famille.

Samira El Ayachi publie Le ventre des hommes aux éditions de l’Aube.

Reportage : Fanny Bleichner est allée visiter l’exposition Home Again de Mari Katayama à la Maison européenne de la photographie à Paris. 

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