Pierre de Vallombreuse, des clichés contre la ségrégation
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Dans son nouvel ouvrage, le photographe Pierre de Vallombreuse nous emmène à Portland, dans l'une des villes les plus blanches de la côte ouest des États-Unis. Son photoreportage intitulé « Une classe américaine » suit le quotidien de Jason Davis. Professeur originaire du Midwest rural, il est employé dans une école où les élèves sont en majorité issus de minorités. Une histoire à hauteur d'homme au cœur de la lutte contre la ségrégation du pays.
C’est à travers l’objectif de son appareil photo que Pierre de Vallombreuse capture, dans le monde entier, le regard de milliers d’hommes et de femmes, dont l’histoire nous est méconnue.
C’est cette fois sur les bancs d’une école primaire de Portland, sur la côte ouest des États-Unis, qu’il nous invite à nous asseoir.
Dans cette ville, l’une des villes les plus blanches de l’Amérique, quatre femmes afro-américaines cherchent à renouveler les approches éducatives et panser par l’éducation, les plaies de la ségrégation.
Pendant deux ans, il a été le témoin, derrière son appareil, d’un drôle d’exercice : l’apprivoisement, pas à pas, d’un professeur, blanc, et d’une vingtaine d’élèves issus des minorités, noirs, métis, latino. Des jeunes élèves du primaire de la couleur de ceux qui n’avaient pas droit de cité dans cette même ville, quelques années auparavant seulement.
Le photo reporter Pierre de Vallombreuse publie « Une classe américaine », aux éditions les Arènes.
Au menu de ce Café Gourmand :
- Fanny Bleichner présente le recueil « Chroniques ! 50 chefs-d'œuvre de la littérature vus par la presse », édité en collaboration par la Bibliothèque Nationale de France et les éditions Flammarion.
- Marjorie Bertin est allée visiter l’exposition « Black Indians de la nouvelle Orléans » présentée au Musée du Quai Branly.
- Edmond Sadaka a rencontré le chanteur Serge Lama pour son ultime album « Aimer ».
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