Romancière et journaliste pour le quotidien Le Monde, Marie Charrel publie «Les mangeurs de nuit», un roman à mi-chemin entre la fresque historique de l'Amérique du XXème siècle, les contes japonais et les légendes amérindiennes. Une rencontre inoubliable entre Hannah, une Nisei, une fille d'immigrés japonais et Jack le «creekwalker», l'ermite qui veille sur la forêt.

Le bandeau rouge qui entoure le livre ne ment pas. Il présente le roman comme «la rencontre inoubliable de deux parias au cœur de la forêt canadienne». C’est vrai que tout le livre est compris pour expliquer les circonstances de cette rencontre, inoubliable mais aussi improbable et donc formidablement romanesque, entre Hannah, une fille d’immigrés japonais et Jack un ermite un peu chamane élevé par une Amérindienne. Avec un troisième personnage, l’ours, «un pont entre deux mondes», une créature «à mi-chemin», «ni d’ici ni d’ailleurs», entre la réalité du monde et les légendes.
Car ce qui relie ces deux personnages, c’est avant tout la force des mots, des récits, des histoires transmises d’une génération à l’autre, et ce don incroyable de comprendre grâce à la nature ce qui échappe aux autres hommes.
«Les mangeurs de nuit», le nouveau roman de Marie Charrel, est paru aux éditions de l’Observatoire.
Reportage : la nation des Hurons-Wendats, qui fait partie des premiers peuples qui ont habité l’Amérique du Nord, mise sur la technologie et un parcours immersif pour raconter son histoire et sa culture. Près de la ville de Québec, dans une forêt non loin du village où habitent ce peuple, «Onhwa’ Lumina» met en scène les mythes de la création, l’importance des animaux et la transmission des savoirs. Le tout grâce à des projections vidéos, des installations lumineuses et sonores. Une réalisation de l’entreprise spécialisée «Moment Factory» que Pascale Guericolas a parcourue pour VMDN.
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